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Vie étudiante

Un court-métrage réalisé dans le cadre du festival Objectif Censier au Short Film Corner à Cannes

le 9 mai 2011

Portrait des quatre réalisateurs du film "La Fille de Dibutades"

La Fille de Dibutades (c) Alina Bogdan

Ana Araki (scénario, prise de vues, montage) : je suis brésilienne, étudiante en Communication à l'Université d'État de Campinas (São Paulo) et maintenant je suis en programme d'échange à la Sorbonne Nouvelle. J'ai choisi le cursus Cinéma et Audiovisuel parce que c'est une des formations les plus célèbres en cinéma.

Alina Bogdan (documentation et recherche, scénario, prise de vues) : Je suis étudiante en Licence 3 Cinéma et Audiovisuel.

Flávia Cardoso Sampaio (prise de vues, montage, production) : Je suis Brésilienne, mais je vis à Paris depuis longtemps, et je suis étudiante en Licence 3 à la Sorbonne Nouvelle.

Guilherme Ferraz (scénario) : j'ai 21 ans, je viens du Brésil, j'habite à Rio de Janeiro où je suis étudiant en Communication à l'Université Federal de Rio de Janeiro. J'étais en échange international à la Sorbonne Nouvelle à l'époque de la réalisation du court-métrage.

 

- Une petite présentation de votre film...

Ana Araki et Guilherme Ferraz : C'est  une réflexion sur les rapports entre la photographie et la mort. Nous sommes partis de l'ancien mythe grec de l'Origine de la Peinture pour raconter l'histoire d'un couple qui est séparé par la mort. Comment retenir le dernier trait d'un être cher ?

Flávia Cardoso Sampaio : C'est une relecture du mythe de la peinture, avec une interprétation plus contemporaine en le rapportant à la photographie. 

Alina Bogdan : Nous avons des interprétations différentes du film. Chacun voit et sent les images à travers le filtre personnel de sa sensibilité et de ses expériences de vie. Pour moi, le court métrage est un hommage, un voyage que l'amour a parcouru à travers le temps... Je ne crois pas à la mort des êtres humains et des sentiments, mais à l'éternité de l'âme et à la métamorphose...Les gens qui ont la capacité de garder la trace de la personne qu'ils aiment ont une beauté unique...

 

- Racontez-nous comment il s'est retrouvé au Short Film Corner !

Ana Araki et Flávia Cardoso Sampaio : Une fois qu'il était prêt, nous l'avons inscrit au Short Film Corner. Et quelques jours plus tard, l'organisation du festival nous a envoyé un mail confirmant la participation de notre film au Festival. L'idée est venue de l'encouragement de Mme Sylvie Rollet pendant les cours de « Reprise d'images ».

 

- Pouvez-vous nous parler de la conception du film ?

Ana Araki, Flávia Cardoso Sampaio et Guilherme Ferraz : Le film a été réalisé lors du TD « Reprise d'images », avec le professeur Sylvie Rollet. Elle nous a demandé de faire un film à partir d'images d'archives. Après quelques discussions, nous avons décidé de travailler avec des photos post-mortem de la fin du XIXe siècle. Une partie de l'équipe est intéressée par la philosophie de la photographie et par les textes de Roland Barthes dans "La chambre claire" et de Philippe Dubois dans "L'acte photographique". Les deux œuvres parlent de la photographie en tant que trait, comme index, et à partir de là nous avons trouvé les idées principales du film.

 

- Quels sont vos projets pour la suite?

Ana Araki : Retourner au Brésil pour terminer ma licence et peut-être pour commencer un nouveau projet en cinéma.

Flávia Cardoso Sampaio : Je souhaite conclure ma licence en juin, et faire un Master professionnel l'année prochaine.

Alina Bogdan : Ecrire des scénarios, être plus proche de la nature et plus loin de l'ordinateur...

Guilherme Ferraz : Faire des films à Rio et étudier la photographie.
 


Type :
Portrait

mise à jour le 18 août 2015


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