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Insertion professionnelle, UFR LLCSE
le 17 octobre 2016
Actuellement journaliste, Bertrand Hauger a été diplômé il y a cinq ans du master 2 professionnel "Journalisme bilingue anglais-français". Il revient sur ce choix.
Bertrand Hauger, 29 ans. Deux ans de prépa littéraire à Besançon, puis un master 2 de littérature anglophone à Lyon 2. Sujet de mémoire : "Langues inventées, utopies linguistiques et traduction : le cas de la fragmentation de l'anglais dans Riddley Walker de Russell Hoban", au cas où ça intéresse quelqu'un.
Je redoutais un peu l'esprit poussiéreux des filières classiques ; le programme du master 2 m'a plu surtout par son côté pratique (presse écrite + radio + web, par des professionnels d'horizons variés). Et j'ai toujours rêvé de pouvoir dire que j'étais allé à la Sorbonne.
Nouvelle.
Soit.
En douceur et volupté : comme bon nombre de mes conscrits, j'ai été embauché par l'un de mes deux stages de fin d'année — à Worldcrunch, un site qui sélectionne le meilleur de la presse mondiale et le traduit vers l'anglais. Je suis maintenant en CDI. Champagne !
J'ai passé mon diplôme il y a cinq ans. Et même si ça ne fait pas si longtemps que ça au final, c'est clair que l'avènement des réseaux sociaux a changé la donne.
J'ai eu l'occasion de goûter brièvement aux joies de la presse quotidienne régionale juste avant d'intégrer la formation ; et l'écart de pratique entre ce "journalisme à papa" et le journalisme en ligne est flagrant. Nota bene : il y a du bon à prendre dans les deux.
Reste que le rythme de production est incroyablement plus soutenu pour qui compte survivre à buzz-land. Le M2 donne un bon aperçu de la cadence exigée, surtout, pour ma part, les cours de radio.
Soyez polyvalents : venez faire un stage chez Worldcrunch, ça vous donnera un bon aperçu (minute autopromo).
And don't do drugs, kids. Sauf si vous postulez chez VICE.
mise à jour le 19 octobre 2016