Après un Master 1 de communication, j’ai décidé de me réorienter vers le journalisme par goût de l’indépendance. J’ai pigé à droite à gauche, notamment pour StreetPress, un site participatif et Keith Magazine, un bimestriel gratuit culturel, qui, hélas, n’existe plus. Puis, j’ai passé, sans succès, les concours des grandes écoles de journalisme. J’ai finalement intégré le
Master 2 de journalisme culturel de la Sorbonne Nouvelle, que je viens de terminer.
Le Monde Académie a été une expérience extrêmement stimulante. D’abord, parce que pour moi, le Monde est un journal de référence, celui qui m’a accompagnée pendant mes concours, et qui, jusque là, me paraissait quasiment inaccessible. Parce que c’était l’occasion de prouver aux autres et à moi-même que j’étais capable d’exercer cette profession, malgré de nombreux échecs. Enfin, parce que c’était l’opportunité de faire le métier que j’aime. Du coup, je ne pouvais pas vivre l’expérience qu’à moitié. J’y ai consacré une bonne partie de mes semaines et de mes weekends, alimentant régulièrement mon blog avec des reportages, (« Moi, Rom et salarié », « Charleroi Adventure surfe sur la crise »), des enquêtes (« Putains de loyers », « La France, terre d’exil fiscal pour les belges ? »), des articles culturels (« #gang des seniors connectés », « L’école belge de la Cambre, bastion des étudiants français » ), qui n’avaient pas été traités dans le quotidien. Les initiateurs du projet, qui sont des journalistes talentueux, ouverts à la jeunesse, enthousiastes, parfois sévères, mais jamais complaisants ni insultants, ont probablement été sensibles à ma motivation.
Comme j’ai « gagné » un CDD d'un an au pôle web du Monde, mon projet consiste pour l’instant à réussir cette année, comme j’ai réussi le concours. Un vrai challenge !
Oui, de ne jamais renoncer devant l'adversité.