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Victorien Rolland, pratique le judo à haut niveau

le 12 novembre 2012
 

Inscrit en L2 LEA, Victorien fréquente les tatamis depuis l'âge de 4 ans. Eric Martin, directeur du Service universitaire des activités physiques et sportive nous a parlé de son palmarès. Rendez-vous pris avec lui pour nous faire partager son quotidien de judoka de haut niveau.

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Victorien, pouvez-vous vous présenter  ?

Je suis inscrit en deuxième année de LEA (Langues Etrangères Appliquées) anglais-espagnol.

Pourquoi avoir choisi la Sorbonne Nouvelle ?

Sachant que je ne voulais faire qu’LEA, j’ai cherché sur internet quelles étaient les universités qui proposaient cette formation à Paris. J’ai trouvé 3 ou 4 noms d’établissements, ce qui m’a permis ensuite de demander des renseignements autour de moi. Des amis déjà inscrits à la Sorbonne Nouvelle m’ont dit que c’était une bonne fac. Parmi tous les choix, c’était aussi celle qui était la plus proche de chez moi, j’ai donc décidé que la Sorbonne Nouvelle irait très bien.

Vous êtes sportif de haut niveau en situation de handicap, comment conciliez-vous vos études et le rythme de vos entrainements ?

Pour ce qui est de la conciliation entre mes études et les entrainements, ce n’est pas tout le temps simple. J’essaye de m’organiser comme je peux pour réussir à aller régulièrement aux entrainements tout en continuant d’étudier et j’ai aussi la chance d’avoir un emploi du temps à la fac qui convient bien avec celui de mes entrainements, ce qui me facilite la tâche. De toute façon c’est une question d’habitude. On s’y fait et il m’arrive souvent d’avoir du temps pour faire d’autres choses et pas seulement du Judo et étudier.

A la Sorbonne Nouvelle, la Mission Handicap fait un gros travail en relation avec les enseignants pour faciliter la vie aux étudiants handicapés. Grace à eux,  tous mes documents sont agrandis et je dispose d'un tiers-temps si j’en ai besoin lors des examens. N’ayant jamais été dans une infrastructure spécialisée, j’ai toujours procédé de cette manière et c’est donc un procédé que je commence à bien connaitre et auquel je me suis adapté.

Le Judo, c’est là où la gestion est la plus simple. J’ai commencé à quatre ans et je n’avais pas vraiment le choix puisque c’est un des seuls sports que l’on peut pratiquer aussi jeune, dans lequel la vue n’est pas forcément nécessaire et dans lequel on peut s’entrainer et combattre avec des personnes n’étant pas en situation de handicap sans être énormément désavantagé. En effet, le Judo ne sollicite pas, à mon avis, en premier lieu la vue mais les sensations ressentis lorsque les deux partenaires ont pris la garde et combattent.

Si cette gestion est simple c’est aussi parce que la plupart des judokas ayant un handicap sensoriel s’entrainent plus souvent avec des partenaires valides qu’handicapés. C’est mon cas et c’est ce qui permet de développer des automatismes et d’améliorer son niveau. Lorsque je participe à une compétition valide, c’est comme si je n’avais pas de handicap. En revanche il existe un championnat de France handisport qui est donc réservé aux handicapés. Il existe des classes de handicaps et les combattants appartenant aux mêmes classes combattent entre eux. C’est un système qui permet donc d’avoir une certaine équité dans les combats. Avec quelques autres petites règles, c’est la seule chose qui différencie le Judo handisport du Judo et finalement tous les judokas valides ou non pratiquent le même sport.

Quel est votre palmarès sportif 
?

  • Individuel : 7ème aux championnats de France handisport 2011
  • 3ème aux championnats de France handisport 2012
  •  Collectif : 3ème aux Jeux Mondiaux 2011 à Antalya, Turquie.

Quels sont vos projets professionnels ?

J’envisage de devenir soit interprète de conférence, soit traducteur ou bien d’enseigner l’espagnol. Je n’ai pas encore fait de choix définitif.

 

Type :
Portrait
Contact :
Sous-Direction de la Communication : Brigitte Chotel

mise à jour le 6 février 2013


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