Accueil >> Vie de campus >> Vie étudiante >> Portraits

Rencontre avec Tali Marine Cohen, étudiante à l'Institut d'études théâtrales

le 26 juin 2015

Partageant son temps entre sa licence d'études théâtrales et son cursus au Cours Florent, Tali Marine Cohen jouera dans sa première pièce professionnelle à la rentrée.

tali.jpg
  • Pouvez-vous présenter votre parcours ?
Du côté scolaire j’ai suivi un parcours relativement ordinaire. Je suis allée au collège Charlemagne à Paris puis au lycée Hélène Boucher où j’ai passé un baccalauréat littéraire, spécialité Histoire des Arts et candidate libre en théâtre. J’ai profité de cette année de terminale pour passer l’équivalent du baccalauréat américain, les SAT’s au cas où mes projets me guideraient vers les Etats-Unis. Parallèlement, j’ai fait de la comédie musicale de mes 5 à 14 ans d’abord au Centre des Arts Vivants puis à l’AICOM (l’Académie Internationale de Comédie Musicale). Je suis ensuite entrée dans les Ateliers Jeunesses des Cours Florent (AJ2, AJ3, AJ+, AJ prépa). À mes 18 ans j’ai décidé de prendre une année pour découvrir une autre culture et suis partie en Israël pour travailler auprès de jeunes enfants juifs, musulmans et chrétiens dans Yafo (Jaffa), une ville arabe près de Tel-Aviv. Lorsque je suis revenue je me suis inscrite en Licence d'études théâtrales à la Sorbonne Nouvelle et en première année du cursus professionnel des Cours Florent.
 
  • Quels sont vos projets futurs ?
De façon très générale, je souhaite écrire, mettre en scène et jouer sur le plateau et à l’écran. Je vais d’ailleurs jouer dans ma première pièce professionnelle à la rentrée qui aura lieu au Théâtre des Feux de la Rampe. La pièce dans laquelle je joue s'appelle "Oï Oï Oï Faites nous jouer". C'est une pièce de boulevard écrite par une jeune metteuse en scène de 21 ans. Nous jouerons sept dates à la rentrée du 25 août au 6 octobre tous les mardis. L’intermittence ne permet malheureusement pas de connaître exactement quels seront mes projets futurs mais je souhaite pour l’instant finir mon cursus à la Sorbonne Nouvelle et au Cours Florent et peut-être intégrer par la suite une des grandes écoles de théâtre françaises.
 
  • Concilier votre cursus à la Sorbonne Nouvelle et celui au Cours Florent est-il facile ?
Concilier mes deux cursus n'a pas été facile tous les jours car les échéances tombaient parfois au même moment. Mais le travail se complète et ce que je devais faire pour l'université m'aidait également pour Florent et inversement. Par exemple, je devais chercher une scène à jouer en alexandrins et au même moment je lisais pour la fac du Corneille, Racine ou Molière pour mes cours d'histoire du théâtre. Je pense que les deux cursus sont nécessaires l'un pour l'autre car on ne peut étudier la pratique sans théorie ni la théorie sans pratique. Cela permet d'aborder les thèmes à travers différents points de vue. Lorsque l'on est sur scène on ne se rend pas toujours compte des différents mécanismes que l'on utilise et étudier la théorie permet d'inscrire son travail dans une lignée, une histoire que d'autres ont emprunté auparavant.

  • Une anecdote sur vos années d’étude à la Sorbonne Nouvelle ?
Dès mon premier jour de rentrée, j’ai rencontré deux étudiantes qui sont devenues de très bonnes amies et dont l’une était à Florent avec moi il y a quelques années. L’autre s’est avérée être la fille de ma maîtresse de CE2 ! Nous avons vécu toute notre première année de licence ensemble étant toutes trois à la Sorbonne Nouvelle et à Florent.
 
  • Quels conseils donneriez-vous aux étudiants ?
Le conseil que j’aimerai donner aux étudiants est de profiter du cursus que nous avons et de ne rien abandonner car toutes les différentes activités des domaines artistiques se complètent et pour ma part, les cours de la Sorbonne Nouvelle m’ont permis de compléter ma pratique théâtrale en me faisant découvrir énormément d’auteurs et de metteurs en scène par exemple que je n’aurai pas connu par un autre biais.

Type :
Portrait
Contact :
Sous-direction de la Communication

mise à jour le 12 octobre 2016


Â