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Recherche

Rencontre avec Georgeta Cislaru

le 26 février 2013

Maitre de conférence en linguistique à l’Université Sorbonne Nouvelle et chercheuse au SYLED, Georgeta Cislaru est responsable du projet Ecritures. Ce programme de recherche a la particularité d’avoir été mené en association étroite avec des professionnels du champ social. Georgeta Cislaru présentera ce partenariat au centre Censier le 16 avril 2013 à l'occasion de la première édition des Rencontres de la Recherche.

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Georgeta Cislaru, pouvez-vous vous présenter ?

Je suis Maître de conférences en Sciences du langage, rattachée à LLFL-LLD. Je donne donc des cours de Linguistique où j'enseigne aux étudiants la sémantique, la lexicologie, l'analyse des discours, la linguistique textuelle, l'objectif étant de leur apprendre comment décortiquer des unités de langage telles que les mots ou les textes. Ces enseignements prennent appui sur mon travail de recherche dans les mêmes domaines, que je mène dans le cadre de l'équipe d'accueil SYLED-CLESTHIA.

 Pouvez-vous présenter le projet sur lequel vous travaillez actuellement ?

Depuis avril 2011, je coordonne un projet ANR "Jeunes Chercheuses et Jeunes Chercheurs" intitulé ECRITURES, qui réunit une douzaine de chercheurs et enseignants-chercheurs de six universités différentes. L'objectif de ce projet est de comprendre la manière dont est configuré un discours, sous le poids de contraintes de nature diverse. Pour cela, nous étudions des rapports rédigés dans le cadre de services de la protection de l'enfance au fil même du processus de rédaction, en analysant les différents brouillons du même texte et l'ensemble des révisions et réécritures du texte, que nous tâchons d'interpréter vis-à-vis des contraintes linguistiques, cognitives, sociales.

Vous avez travaillé en partenariat avec le SAFE (Service d'Accompagnement de la Famille et de l’Enfant). Comment a débuté cette association ?

Ce partenariat dure depuis plus de dix ans. Il a pu commencer grâce à notre collègue regretté, André Collinot. Joël Desramé, qui est actuellement responsable du SAFE, a en effet suivi une formation de recherche à l'université, dans le cadre de laquelle il a connu André Collinot. La première rencontre s'est donc faite en terrain académique.

Quels bénéfices une équipe de chercheurs et un organisme à vocation sociale  peuvent-ils retirer en travaillant de concert ?

En tant que chercheurs, nous avons la merveilleuse occasion de travailler sur le terrain, en obtenant des données de première main, d'avoir des échanges enrichissants lors de restitutions auprès des partenaires, pouvant ainsi soumettre nos hypothèses de recherche à une vérification immédiate en les confrontant à des situations concrètes. Nous espérons apporter, avec nos recherches, des réponses aux questions que se posent les travailleurs sociaux au sujet de l'écriture, de ses difficultés, de ses enjeux aussi.


Type :
Portrait, -

mise à jour le 12 janvier 2015


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