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Pierre Lebret, diplômé de l'IHEAL , aujourd'hui chef de l´Unité Politique de l´Agence de Coopération Internationale du Chili

le 22 octobre 2014

Francais, Européen et latinoaméricaniste. Au Chili depuis un p´tit bout de temps - Pour la coopération au developpement et l´action politique...voici comment se définit Pierre Lebret, diplômé de l'IHEAL.

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  • Pourquoi avoir choisi d'étudier à l'IHEAL ?

La Sorbonne Nouvelle et l´IHEAL sont pour moi des institutions de prestige. Faire le choix de l´IHEAL était une décision logique et naturelle pour poursuivre mon parcours universitaire. J´ai tout d´abord suivi une maitrise de Relations Internationales « Etudes Latino-Américaine » pour postuler ensuite au Master 2 « Métiers de la Coopération » de l´IHEAL.
Peu d´universités offrent des parcours aussi pluridisciplinaires.

  • Quel est votre parcours professionnel ?

Au sein du Master 2, j´ai réalisé un Volontariat International de six mois au sein de l´Organisation des Nations Unies pour l´Alimentation et l´Agriculture (FAO) entre Santiago du Chili et San José au Costa Rica. J´ai ensuite postulé à un poste de consultant pour la coopération internationale au sein de la Commission Economique des Nations Unies pour l´Amérique Latine et les Caraïbes (CEPAL, www.cepal.org). Pendant trois ans, j´ai été chargé au sein de cet organisme international, de l´analyse du rôle de la coopération internationale dans la région latino-américaine. Ce poste m´a permis d´écrire deux ouvrages sur la coopération européenne en Amérique Latine, de voyager dans le continent sud-américain à la rencontre de nombreuses autorités, mais aussi de côtoyer la réalité d´un continent dont les pays n'ont en commun que la langue - mis à part le Brésil -, et de se confronter aux contrastes divers et aux inégalités multiples. Au même moment, j´ai intégré une petite entreprise de conseil agricole en tant que directeur exécutif. J'étais chargé de la mise en place de projets dans la région chilienne de l´Araucania pour le développement de la petite agriculture (création de coopérative, conseil pour l´augmentation de la productivité agricole). Parallèlement je me suis engagé dans la campagne électorale présidentielle auprès de l´actuel chef d´état du Chili, Michelle Bachelet. Depuis juin dernier, j´ai renoncé à mon poste des Nations Unies, ainsi qu'à mes responsabilités dans le secteur privé pour intégrer le gouvernement chilien au sein du Ministère des Affaires Etrangères, comme chef de l´Unité Politique de l´Agence de Coopération Internationale du Chili.

  • Quels savoirs appris à la Sorbonne Nouvelle mobilisez-vous dans votre pratique professionnelle ?

Je tiens à encore une fois à remercier les professeurs de la Sorbonne Nouvelle qui m'ont permis d'acquérir bien évidemment des connaissances; mais aussi des méthodologies d´analyse, une culture multidisciplinaire et enfin une certaine idée de la vie professionnelle, humaniste et enrichissante grâce à quoi en l´espace de trois ans et demi j'ai pu intégrer de multiples secteurs professionnels. Des Nations Unies en passant par le secteur privé, je joue aujourd´hui un rôle au sein de l´administration publique chilienne.

Quel regard portez-vous sur votre métier aujourd'hui ?

L´espérance que peut générer la coopération au développement sur la scène internationale. Dans un monde aux conflits multiples, l´instabilité et l´incertitude sont  des maîtres mots du système politique international actuel. Face à un scénario complexe et incertain, la coopération internationale est nécessaire pour rappeler et rendre visible les défis globaux que nous avons en commun : le changement climatique, l´égalité des genres, la lutte contre la faim, l´accès à l´éducation. La coopération internationale, ce n'est pas seulement une affaire de transferts financiers entre les pays et organismes internationaux, c'est un levier fondamental pour le développement des peuples. C´est donc pour moi très enrichissant de faire parti des processus de discussion et d´action de la coopération au développement.

  • Un conseil aux étudiants de la Sorbonne Nouvelle ?

Se prendre en charge, ne pas attendre que l´Université s´occupe de tout. Il y a bien évidemment une responsabilité de l´établissement dans le suivi et d´aide pour l´étudiant, mais c´est à chacun de se donner les moyens de réussir, de rechercher et saisir les opportunités.


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Portrait
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mise à jour le 27 avril 2015


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