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le 7 janvier 2013
Actuellement en L3 au département : Institut de la Communication et des Médias, Onur Karapinar est également en parallèle animateur sur Radio Campus Paris.
Cette expérience est menée de front avec la poursuite de vos études ?
Clairement ! Je peux même affirmer et assumer que la radio prend même plus de place que mes études car j’exploite la liberté intellectuelle que permet l’université. Les bénéfices en sont multiples puisque à travers ce projet, j’ai rencontré des personnalités incroyables, j’ai su appréhender un univers enrichissant, apprendre et parfaire mes connaissances radiophoniques, cultiver ma curiosité, bâtir un réseau actif et intéressé dans divers milieux. Cela dit, préparer une émission de radio toutes les semaines requiert un travail assez conséquent qui me conduit à côtoyer plus souvent les nuits blanches et à délaisser certains aspects de ma vie étudiante. Mais c’est un choix que j’ai dû faire assez tôt pour aspirer au domaine que j’ambitionne.
Quels sont vos projets professionnels ?
Étant un passionné de radio, j’ai pour objectif numéro un de travailler chez Radio France et plus particulièrement à France Inter ; une radio créative et éclectique qui dispose d’un large panel d’écoute et d’une qualité de production très raffinée. Depuis peu, les sirènes de la pédagogie me séduisent, et je dois admettre que je ressens l’envie de plus en plus vive d’enseigner et de former des étudiants à la radio à travers des ateliers universitaires totalement décomplexés. L’idée d’écrire un essai sur la décadence des relations hommes-femmes me tente de plus en plus aussi. Du coup, je ne préfère plus rien définir. Je vais et j’irais là où la passion m’emportera à la quête de nouveaux défis.
Avez-vous des conseils à donner aux étudiants de L1 ?
Je reprendrais les trois conseils prodigués avec soin par un étudiant que vous avez précédemment interrogé, Romain Hamard (Osez sans complexe, soyez volontaire, surprenez), mais mon orgueil me pousse à livrer les miens.
Cultivez votre curiosité : c’est le conseil de mon professeur de journalisme audiovisuel, François Saltiel, que je tiens à saluer au passage (avec qui j'ai eu plaisir à accueillir pour une émission terriblement intéressante sur l'univers de la pub). Dites-vous que tout ce qui vous entoure a une histoire et que cela regorge certainement d’anecdotes incroyables sur le sujet. Un étudiant intéressé est forcément un étudiant intéressant.
Profitez de la liberté intellectuelle : vous trouvez que vingt heures de cours par semaine, c’est peu ? Alors occupez-les habilement en vous portant bénévole dans une association qui correspond à votre passion et/ou aux contours de votre projet professionnel.
Fascinez : nous sommes beaucoup à la fac et la massification n’a pas arrangé les choses pour trouver les camarades susceptibles de vous intéresser. Du coup, n’hésitez pas à poser des questions extravagantes, provoquer le débat que ce soit en cours, en amphi, aux professeurs, aux étudiants. Cela en agacera probablement beaucoup au début mais c’est ainsi qu’on parlera de vous en bien ou en mal, peu importe, ceci constituera le socle de votre réputation. Partant de ce postulat, vous attirerez des personnes qui vous ressemblent. Et vous savez ce que l’on dit ? Qui se ressemble s’assemble.
Pour conclure, je terminerais sur une citation de Jacques Chirac que j’ai trouvé très pertinente et qui complétera ce que j’avais dit plus haut : « Les portes de l’avenir sont ouvertes à ceux qui savent les pousser ».
mise à jour le 18 août 2015