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International
le 3 mars 2021
Apolline Weibel, doctorante contractuelle en littérature anglophone au sein de l'ED 625-MAGIIE et chargée de mission d’enseignement, nous parle de ses missions à l'université d'Angers en 2019 et à l'université du Kent au Royaume-Uni en 2018.
Pouvez-vous résumer votre parcours universitaire depuis le bac ?
Après une année de CPGE au lycée Louis-le-Grand, je me suis redirigée vers une licence d’anglais en intégrant l’université Sorbonne Nouvelle à l’automne 2012. Je me suis ensuite progressivement spécialisée en littérature anglophone, particulièrement au cours de mon année Erasmus, que j’ai passée à l’université de Bristol au Royaume-Uni. Au terme de cette année d’échange, j’ai souhaité prolonger mon immersion dans le milieu universitaire britannique en intégrant un master en littérature comparée à University College London (UCL) à la rentrée 2015. C’est cette même année que j’ai débuté une activité d’enseignement, en travaillant comme professeur particulier de français.
Je me suis ensuite réinstallée en France afin de préparer l’agrégation d’anglais, dans le but d’intégrer, au terme de ma formation, le milieu de l’enseignement universitaire. J’ai continué de me former à l’enseignement parallèlement à mes études, en travaillant comme tutrice d’anglais pour les étudiants à distance. J’ai obtenu le concours de l’agrégation au printemps 2017, en même temps que l’acceptation de ma candidature à un contrat doctoral à l’université Sorbonne Nouvelle. Depuis septembre 2017, je suis donc doctorante contractuelle en littérature anglophone et chargée de mission d’enseignement. Je travaille sous la supervision d’Isabelle Alfandary, et m’intéresse aux représentations contemporaines de la maternité et de la relation mère/fille dans les réécritures anglophones de contes de fées, d’un point de vue à la fois narratologique, psychanalytique et féminisme.
Où êtes-vous partie et pendant combien de temps ?
Deux de mes missions ont bénéficié d’un financement de l’ED 625 à ce jour. Le premier m’a permis d’organiser un déplacement de trois jours à l’université du Kent (Royaume-Uni) en mai 2018, afin d’intervenir à l’occasion d’une journée d’étude intitulée : “Emotional Politics: The Role of Affect in Social Movements and Organizing.” Le second financement, quant à lui, m’a permis non seulement d’intervenir, mais également de participer à l’intégralité du deuxième congrès international du GIS Institut du Genre, intitulé « Genre et Emancipation » et organisé à l’université d’Angers du 27 au 30 août 2019.
Quelle place a pris cette mission dans votre doctorat ?
Ma première mission – à l’université du Kent – m’a permis de présenter mes recherches à un public universitaire international pour la toute première fois. J’ai aussi eu l’opportunité de m’exprimer en langue étrangère, ce qui est particulièrement important pour moi, du fait que je rédige également ma thèse en anglais. Ma communication ayant par ailleurs été reçue avec beaucoup de bienveillance, je me suis sentie encouragée à m’investir davantage dans de futures manifestations scientifiques.
Mon deuxième financement m’a donné l’opportunité de participer au congrès international de l’Institut du Genre, et de clôturer ainsi ma deuxième année de thèse en présentant à nouveau mes recherches à un public international – en français cette fois. Cette expérience m’a permis de mieux prendre conscience de l’avancement général de mes travaux, en les confrontant aux regards et critiques de chercheurs et chercheuses spécialisés dans le domaine des études de genre.
Que vous a apporté votre séjour professionnellement et personnellement ?
La première conférence fut l’occasion de rencontrer plusieurs doctorants, chercheurs et chercheuses affiliés à l’université du Kent, et de débuter une collaboration scientifique que je poursuis depuis en m’investissant chaque année dans le partenariat liant la Sorbonne Nouvelle et la Paris School of Arts and Culture.
Le financement accordé par l’ED m’ayant permis de participer à l’intégralité du congrès et de ses évènements annexes, j’ai pu assister à un très grand nombre d’interventions, qui ont fourni autant de nouvelles perspectives à mes propres recherches. Ce fut également l’occasion pour moi de prendre part aux activités du GIS Institut du Genre, dont je suis les activités et publications depuis le début de mon contrat doctoral.
Autres remarques…
La réalisation d’un court bilan à l’issue de ces deux missions, loin d’être une simple formalité administrative supplémentaire, m’a permis de mieux prendre conscience de l’apport de chacun de ces évènements à mon parcours de thèse dans son ensemble. Il sert en quelque sorte de contrepoint méthodologiques aux notes – plus théoriques et thématiques – prises au cours des conférences.
mise à jour le 3 février 2022