Organisation : Benjamin Fagard, James McElvenny & SHESL
Inscription
- 10 euros pour le déjeuner du jeudi 12 janvier 2023
- 30 euros pour le dîner du jeudi 12 janvier 2023
- 10 euros pour le déjeuner du vendredi 13 jenvier 2023
Présentation :Le domaine de la grammaticalisation a connu une période d’essor pendant plus d’un demi-siècle. Cette période a vu s’accumuler des études sur les phénomènes de grammaticalisation, depuis des perspectives variées : études de langues individuelles ou typologiques, synchroniques et diachroniques, linguistiques et psycholinguistiques, morphosyntaxiques et sémantiques, etc. La définition et l’existence même du phénomène ont été mis à l’épreuve dans la littérature sans pour autant le remettre en question de manière définitive. Ces débats expliquent en partie les efforts consacrés à [a mise au point d’une définition stable du phénomène de grammaticalisation. et à l’étude des zones grises ou il semble se recouper avec d’autres phénomènes (lexicalisation, pragmaticalisation, constructionnalisation). L’origine et la formation du concept au cours des siècles passés a reçu relativement peu d’attention. Peu de linguistes pensent avoir inventé le concept, et la plupart des travaux reconnaissent le rôle de Meillet dans l’invention du terme, mais de manière générale la littérature sur la grammaticalisation passe sous silence les travaux antérieurs sur l’émergence de la grammaire à partir d’éléments lexicaux. Plus d’un siècle après l’article désormais célèbre de Meillet, après des dizaines de milliers d’articles et de livres sur la grammaticalisation, le moment est venu de prendre le temps de s’arrêter pour réfléchir sur ce que futur et passé de la grammaticalisation peuvent avoir en commun.mmun.