Colloque
Organisation :
Marie Pruvost-Delaspre
EA 185 - Institut de recherche sur le cinéma et l'audiovisuel (IRCAV)
Programme et infos sur le site :
http://shatchuel.wix.com/goldorak-colloque#!programme/cq7i
Présentation :
Diffusé pour la première fois sur nos écrans en juillet 1978, la série animée Goldorak, réalisé par le studio japonais Toei Animation et adapté d'un manga de Go Nagai (UFO Robo Grendizer), est un succès immédiat. Il marque toute une génération d’enfants, fait la Une de Paris Match en janvier 1979 et suscite colère et désespoir chez les adultes qui le relèguent au rang de « japoniaiserie » et l’accusent d’influences délétères sur les enfants – en 1981, Liliane Lurçat publie une enquête au titre alarmant, À cinq ans, seul avec Goldorak. Trente-sept ans après sa première diffusion en France, il est temps de porter un nouveau regard sur cette fiction sérielle, d’autant plus qu’elle est encore très présente dans les mémoires et a laissé des traces dans la vie artistique. Le « formidable robot » se trouve sans cesse réapproprié et, pour ainsi dire, « métamorphosé » pour être transmis à une autre génération de spectateurs. Goldorak est devenu une icône culturelle qui suscite passion et nostalgie – un objet qu’il convient d’éclairer par des approches universitaires croisées.