Partant de l’hypothèse que les médias sont des émetteurs de discours et de représentations, c colloque vise à interroger leur rôle en tant qu’acteur au sein de la sphère publique dans le domaine de la gentrification. Le terme « médias » sera entendu au sens large, tous les médias étant susceptibles d’aborder la question de la gentrification. On pense de façon non limitative aux médias traditionnels (presse écrite, radio, télévision), aux nouveaux médias (les extensio de la presse traditionnelle : presse numérique, podcasts, blogs, etc.) et aux réseaux sociaux (Facebook, Instagram, Twitter, etc.). Il s’agira de discuter des articulations disciplinaires possibles (sociologique, architecturale, urbanistique, linguistique, etc.) entre médias et processus de gentrification.
Cet appel à communication invite à développer trois axes majeurs. Le premier porte sur les cadrages de la gentrification dans les médias : évolutions, rapports de force et réceptions. Il interrogera, sur la durée, la manière dont la couverture médiatique de la gentrification cadre certaines situations tout en invisibilisant d’autres aspects. Le second axe revient sur l’ancrage social des acteurs médiatiques sur la gentrification et l’impact social de la gentrification sur le médias (journalistes, représentant.e.s politiques ou d’organisations et associations publiques privées, des responsable de la planification urbaine, universitaires, etc. ). Le troisième axe vis
étudier le rapport des mouvements contestataires de la gentrification avec les médias dont le enjeux se situent entre représentations et invisibilisation.