Une yourte sur le campus ! Un nouveau lieu d’échange et de déséquilibre.

Un ancien gardien de phare, resté longtemps seul, se livre à un public entré dans une yourte à l’intérieur chaleureux, tamisé et intime. Il y parle de ses rencontres, de sa vie, de femmes et d’hommes qui sont entré·e·s en lutte contre l’absurde et les injustices. Il y parle des algues vertes qui jonchent les plages de chez lui, du soja, « l’or vert », d’Argentine, de la chlordécone répandue aux Antilles… Il raconte surtout la force des gens qui enquêtent, des gens qui entrent en résistance, des gens qui, ensemble, trouvent des solutions. L’homme se révolte, manipule objets, infuse des idées, préfère le crayon au lancer de couteaux, et pratique le déséquilibre dans un rapport direct au public, qu’il va mettre à contribution, pour qu’ensemble, des solutions soient trouvées.

Séances le mardi 8 et jeudi 10 octobre à 12h30 et 18h
Séances le mercredi 9 octobre à 11h et 15h30

Artistes I Jonas Séradin et Ivan Aubrée

Soutien à l’écriture et Regards extérieurs I Tanguy Hoanen, Andrea Martinez et Chloé Derrouaz

La création est soutenue par : CirQ’ônflex (Dijon - 21), AY-ROOP (Rennes - 35), La Loggia (Saint-Péran -35), Cirk’éol (Montigny-lès-Metz - 57), Éclat(s) de rue - Ville de Caen (Caen - 14, Le Théâtre du Champs Exquis (Blainville/Orne - 14), Bleu Pluriel (Trégueux - 22), La CA Mont-Saint-Michel Normandie (Avranches - 50), Réseau RADAR /Le Fourneau (Brest-29), Les Esclaffades - Dinan (22), Amicale laïque de Saint Hélen (22), La Loggia - St Péran (35)

Un appel au réveil et à la raison face au plus grand défi de l’histoire de l’humanité.

L’acteur Aurélien (Patouillard), physicien de formation, interprète la parole de l’astrophysicien et philosophe Aurélien (Barrau). En déplaçant le discours scientifique vers le corps de l’artiste, l’université au théâtre, le metteur en scène François Gremaud donne à percevoir par le sensible le drame écologique, cette urgence politique. Aussitôt, il prévient : « Ça ne va pas être très drôle ». Lors de la conférence sur la nécessité d’agir pour notre planète donnée à l’Université de Lausanne en 2019, Aurélien Barrau alerte sur « l’extermination massive » du vivant à laquelle nous faisons face et sur le besoin de redéfinir la croissance que nous voulons.

Dans le cadre du Festival d’Automne à l’université.
La fondation Hermès est mécène des tournées du Festival d’Automne dans les universités

Conception et mise en scène I François Gremaud
Texte conférence d’Aurélien Barrau, adaptation de François Gremaud
Avec I Aurélien Patouillard
Assistanat de tournée I Sarah Eltschinger et Anouk Werro

Production : Théâtre Vidy-Lausanne - 2b company
Spectacle créé dans le cadre du Théâtre des futurs possibles, un projet conçu et produit par le Théâtre Vidy-Lausanne, l’Université de Lausanne et la Fondation Zoein.
La 2b company est au bénéfice d‘une convention de soutien conjoint Ville de Lausanne et Canton de Vaud

République centrafricaine. Nestor, Aaron et Benjamin sont des étudiants en économie à l'Université de Bangui. Rafiki, le réalisateur, les a rencontrés en première année, ils ont étudié ensemble, ils ont lutté ensemble et chaque jour inventé des moyens de survivre. Les examens approchent
 

Danser sa politique et politiser sa danse, punchline de vie de Habibitch, artiste-activiste queer.

Habibitch s’empare du voguing et du waacking - deux danses créées par des communautés LGBTQIA+ américaines des années 70 - pour mettre en évidence les systèmes qui façonnent nos rapports sociaux quotidiens. Elle propose une conférence-dansée comme outil pour penser les systèmes qui façonnent nos rapports sociaux quotidiens. Racisme, privilège(s), domination(s), résistance, création, communauté(s), autant de concepts fondamentaux disséqués sous une loupe décoloniale acerbe et dans une mise en mouvement littérale rythmant la parole. Décoloniser le dancefloor est une performance à l’image de son interprète, incarnée, complexe, percutante, drôle, résiliente, engagée, politique.

De et avec I Habibitch

Après une première édition internationale sur le Québec, la Sorbonne Nouvelle organise cette saison la 2e édition du Festival Focus pour une célébration vibrante de la richesse et de la diversité de la culture allemande. À travers des expériences et rencontres multiculturelles, le public pourra (re)découvrir les collaborations qui font vivre les liens entre la France et l’Allemagne aujourd’hui. Au programme : des spectacles, projections, conférences et ateliers, ainsi que des moments de convivialité.

La jeune bédéiste Lina Ehrentraut (Leipzig), dont l’album Melek + Moi est disponible en français, est la créatrice de l’affiche du festival ! Accueillie en résidence en juin dernier sur notre campus, elle a puisé l’inspiration dans ses visites et rencontres parisiennes pour créer le visuel de ce nouveau Focus.

Une proposition du Service Arts et Cultures, co-construite avec le Département d’études germaniques et franco-allemandes, et avec le soutien de l’OFAJ, de l’Université franco-allemande, du DAAD, de la CVEC, du Goethe Institut, de la Fondation de l’Allemagne - Maison Heinrich Heine et du CEREG.
 

Existe-t-il un rapport entre douleur, création et beauté ? Une pratique transgressive pourrait permettre de nouvelles inspirations poétiques ?

Dans le Phèdre de Platon, Socrate affirme qu’il existe un rapport entre délire érotique et délire poétique. Nous avons voulu mettre cette intuition à l'épreuve des faits. L'Invocation à la muse met en scène une Poëte en panne, qui, sous les yeux d’un Scribe, appelle les muses en renfort pour improviser un poëme. Mais en lieu et place des divinités antiques, une muse improbable fait son apparition.  

Spectacle programmé dans le cadre du Focus Allemagne.

Production : Compagnie Lapsus chevelü 

Coproduction : Théâtre Olympia - Centre dramatique national de Tours, SACD, Festival d’Avignon

Vanasay Khamphommala est artiste associée à la Sorbonne Nouvelle.