Programme : voir document téléchargeable ci-contre.
(lien de connexion sur demande auprès des organisatrices)
Organisation :
Yen-Maï Tran-Gervat (CERC, Sorbonne Nouvelle) et Elodie Ripoll (Université de Stuttgart)
Présentation :
La Société d’Analyse de la Topique Romanesque (
SATOR) est une association de recherche internationale dont les activités ont été lancées à Paris en 1985, aboutissant à la création de l’association en 1987 : alors que les activités scientifiques de la SATOR s’organisent ordinairement autour d’un colloque annuel thématique qui a lieu alternativement en Europe et en Amérique du Nord (récemment, Geneva, NY en 2018 et Toulouse en 2019, prochainement, Bilbao, Espagne, en 2022), l’association souhaitait marquer ses 35 ans d’activités en revenant à Paris et en proposant deux journées d’études plus réflexives, selon un double principe d’exploration de ses fondements historiques (étude et recensement électronique des topoï narratifs dans les littératures, du Moyen Âge à 1800) et d’ouverture d’autres perspectives de développement, tant du point de vue des périodes historiques considérées, en amont comme en aval, que du côté des autres arts narratifs (arts visuels et audio-visuels notamment).
La crise sanitaire mondiale nous a obligées à reporter cet événement d'un an et à la transformer en rencontres virtuelles en visioconférence. Nous maintenons cependant le descriptif d'origine ci-dessous.
Dans le volet « Approfondissement et développement », les ateliers de la SATOR réuniront, venus de France, d’Europe et d’Amérique du Nord, des spécialistes de la topique romanesque, des littératures classiques et de leur exploration par des bases de données en plein développement, et des enjeux spécifiques liés à la base de données « Satorbase », pionnière (créée au tout début des années 1990, d’abord sur disquettes) des humanités numériques. Dans le volet « Ouvertures », des spécialistes d’intermédialité et de littérature générale et comparée pourront s’initier aux méthodes et aux outils de la SATOR et apporteront leurs propres questionnements afin que les réflexions, nourries de l’extérieur de la sphère « satorienne », restent vivantes et dynamiques.