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Le traumatisme de Caporetto. Histoire, littérature et arts

du 9 novembre 2017 au 10 novembre 2017

 

Colloque international organisé à l’occasion du centenaire de la bataille de Caporetto (1917)

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Lieux :
Jeudi 9 novembre 2017
Université Sorbonne Nouvelle-Paris 3
Maison de la Recherche
4, rue des Irlandais, 75005 Paris

Vendredi 10 novembre 2017
Maison d’Italie, Cité Internationale Universitaire de Paris
7, Boulevard Jourdan, 75014 Paris

Organisation : EA 3979 - Les cultures de l'Europe Méditerranéenne Occidentale (LECEMO) / CIRCE (Centre Interdisciplinaire de Recherche sur la Culture des Échanges)
LUCHIE (Laboratoire Universitaire Histoire Cultures Italie Europe) Université Grenoble-Alpes

Contact : Maria Pia De Paulis-Dalembert : maria-pia.dalembert@univ-paris3.fr
Francesca Belviso : francescabelviso@u-picardie.fr
Alessandro Giacone : giaconea@gmail.com

Programme [PDF - 1 Mo]


Présentation :

La bataille de Caporetto (24 octobre – 9 novembre 1917), soit la douzième bataille de l’Isonzo, a représenté un traumatisme profond pour la nation italienne. Aujourd’hui encore, dans le langage
courant, le mot Caporetto est synonyme de défaite, de désastre. Les soldats italiens sont repoussés par les Autrichiens et les Allemands au-delà de l’Isonzo et du Tagliamento jusqu’au fleuve Piave, et subissent le choc supplémentaire d’une défaite assortie de l’accusation de désertion et de trahison par les Hauts Commandements.
Cent ans après cette blessure individuelle et collective, dans une optique pluridisciplinaire et interdisciplinaire, et par le biais de la notion de traumatisme, ce colloque international interroge les
aspects historiques, politiques, militaires à l’origine de la défaite. Il étudie aussi les formes par lesquelles les soldats-écrivains élaborent le témoignage d’un trauma individuel obsédant, inscrit dans une dimension collective et historique.
Les stratifications temporelles – concernant aussi bien la lecture historiographique, militaire et politique que les écrits mémoriels et fictionnels – représentent un facteur important pour la
réappropriation d’un fait qui n’a eu de cesse de questionner l’histoire et l’identité italiennes. Dans le processus de remémoration (non seulement des faits, mais aussi du fonctionnement / bouleversement du langage du corps), la représentation du choc subi est à appréhender autant dans la dimension de l’immédiateté du vécu que dans la revisitation mémorielle a posteriori. La restitution d’un traumatisme étant par essence reconstruction de la mémoire de l’expérience traumatique elle-même, il s’agira d’étudier les mécanismes par lesquels la rupture violente d’un équilibre déjà instable revit dans le langage autobiographique ou artistique entendu aussi comme exutoire et résilience.

Comité scientifique : Annette Becker (Université Paris-Nanterre), Francesca Belviso (Université d’Amiens), Manuela Bertone (Université de Nice Sophia Antipolis), Bruna Bianchi (Université Ca’ Foscari, Venise), Angelo d’Orsi (Université de Turin), Maria Pia De Paulis-Dalembert (Université Sorbonne Nouvelle-Paris 3), Alessandro Giacone (Université Grenoble-Alpes), Nicola Labanca (Université de Sienne), Christophe Mileschi (Université Paris-Nanterre), Fulvio Senardi (Istituto Giuliano di Storia Cultura e Documentazione di Trieste e Gorizia)

Avec le soutien de :
Commission de la recherche, EA 3979 LECEMO - Université Sorbonne Nouvelle-Paris 3
LUCHIE – Laboratoire Universitaire Histoire Cultures Italie Europe – Université Grenoble-Alpes
Maison d’Italie – Cité universitaire, Paris

Type :
Colloque / Journée d'étude
Lieu(x) :
 

mise à jour le 23 octobre 2017


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