La parole sera donnée pour commencer à des personnalités connues pour leur engagement artistique qui contribuent fortement à la diffusion et à la valorisation de l’imaginaire amérindien. Prenant appui sur ces interventions éclairées et éclairantes, nous nous interrogerons sur la manière dont l’œuvre fictionnelle incorpore cet imaginaire, de l’intérieur ou de l’extérieur, selon le point de vue privilégié.

Les supports qui permettent de nourrir la réflexion sont variés : fictions, essais, témoignages émanant d’auteurs, amérindiens ou non, produits dans la contemporanéité.

La fiction, le théâtre, le cinéma sont les vecteurs d’une parole qui s’exprime directement ou parfois indirectement dans un processus de co-écriture. Ils permettent de réduire la distance qui sépare de l’Autre et d’appréhender la différence comme une richesse. Par le biais de ces divers modes et formes d’expression, cette journée, qui s’intègre dans l’axe d’études « Raconter la vie », s’attachera à mettre en évidence l’émergence d’une réappropriation de l’écriture de soi qui accompagne le processus de transmission d’une culture en péril.

Invités :

• Márcio Souza, écrivain, dramaturge, auteur de Amazônia Indígena (2015), essai historique, créateur du Théâtre Indigène. (présence confirmée)

• Vincent Carelli, anthropologue et cinéaste, concepteur du projet Vídeo nas aldeias (présence confirmée)

• Réalisateurs du projet Vidéo nas Aldeias (sous réserve)

• Julie Binet, directrice du Centre Krajcberg.