Compte-rendu de la réunion établi par FS et MV(Présents : Serge Fleury, Erin Mc Murray, Pascale Brunner, Georgeta Cislaru, Frédérique Sitri et Marie Veniard)
Point de départ de l'idée des routines : Nous nous sommes rendues compte qu'un axe autour des « routines » discursives, au sens de « prêt-à-écrire » pourrait intéresser un certain nombre d'entre nous. On se demande en particulier si cet axe qui englobe tout naturellement les questions relatives au lexique ne pourrait pas constituer un axe « transversal » fédérant les autres axes aussi (énonciation, argumentation) et constituer un apport original de l'ANR.
Quelques éléments de réflexion et propositions de travail suite à la réunion de jeudi dernier
- voir la part des « routines » et de la singularité inhérente à chaque cas, ou aux scipteurs
- voir la relation entre ces routines et les opérations d'écriture et de correction/réécriture ; en particulier proposer des hypothèses pour l'analyse des données en temps reel
- possibilité de faire une vérification sur les enregistrements des séances de synthèse pour voir routines apparaissant à l'oral et celles propres à l'écriture (difficultés, problèmes, par ex)
- routines propres au discours professionnel (rôle dans la constitution d'une communauté professionnelle), routines propres à un état de langue (ex « sur le groupe »)
Deux axes de travail :
1. constitution d'une bibliographie autour de
- les SDR en AD dans une perspective textométrique
- les « routines conversationnelles »
- le « prêt à écrire » dans les genres professionnels et dans la didactique de l'écrit
- les catégories de Sinclair (collocation, colligation, semantic preference, discourse prosody)
Bibliographie + résumé des articles .
A partir de là, élaboration d'hypothèses de travail.
2. analyse des différents angles d'attaque permettant de « capter » ces routines
- les SDR
- les « formats » lexico-syntaxiques
- les collocations
- les fonctions (colligation, cf Sinclair)
Nous commencerons à travailler en ce sens à la suite de l'atelier textométrie du 1er février 2012, dans l'objectif de déterminer les catégories d'analyse les plus appropriées.