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International

Tiffane Levick nous parle de son séjour en Australie en 2016

le 28 mars 2017
 

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  • Pouvez-vous résumer votre parcours universitaire depuis le bac ?

Après avoir fini mon VCE (Victorian Certificate of Education) à Geelong en Australie en 2006, j’ai commencé une licence de lettres à Monash University à Melbourne en 2007. En 2009, je suis venue en France, à Paris 3, dans le cadre d’un échange universitaire, et j’ai suivi principalement des cours de traduction dans le Département du Monde anglophone. En 2011-12, j’ai continué mes études de traduction et de traductologie à Monash University, avant de revenir en France pour poursuivre ces études dans le cadre du Master proposé par Paris 3. En parallèle de mes études, j’ai donné des cours d’anglais et de traduction dans diverses écoles et universités avant d’obtenir un poste de lectrice à Paris 3 en 2013. En 2015, j’ai commencé mon doctorat sous la direction de Clíona Ní Ríordáin. Mon projet de thèse porte sur la traduction de l’argot et du rap, et sur le lien entre la pratique et la théorie de la traduction.

  • Où est-ce que vous êtes parti(e) et pendant combien de temps ?

Je suis retournée en Australie, à Monash University, et j’y ai passé le premier semestre de l’année universitaire australienne en 2016 (février-mai).

  • Quelle place a pris cette mission dans votre doctorat ?

Ma thèse implique une partie pratique et une partie théorique puisque je pars de ma traduction du roman contemporain Moi non, écrit par Patrick Goujon et publié par Gallimard en 2003, pour en faire un commentaire critique. C’est la première fois qu’un doctorant entreprend un projet de ce gendre à Paris 3. Les directeurs de recherche dans l’école de traductologie à Monash University encadrent ce type de thèse depuis maintenant quelques années, et j’ai pu obtenir des conseils de la part de ces professeurs ainsi que de la part d’autres doctorants qui étaient à la fois praticiens et théoriciens de la traduction.

  • Quel a été votre rôle sur place ?

Sur place, j’avais un ordinateur individuel dans un bureau partagé avec d’autres doctorants. J’y ai passé beaucoup de temps en travaillant sur la traduction du roman, et en lisant les livres que j’avais empruntés à la bibliothèque de l’université. On m’a également demandé de présenter mes recherches dans plusieurs cours/contextes, d’intervenir dans certains cours, et d’assurer six cours de traductologie (Introduction to Translation Studies) destinés à des étudiants en première année de master.

  • Qu’est-ce que ce séjour vous a apporté, en termes professionnelles et personnelles ?
L’équipe de traductologie à Monash University est très active, et j’ai pu assister à de nombreux séminaires et conférences, et discuté avec des étudiants et des enseignants-chercheurs qui travaillent sur des sujets variés, dans des langues dont je ne connaissais pas les enjeux de traduction. Ce séjour à Monash m’a permis de mieux saisir la manière dont la traduction et la traductologie sont enseignées en Australie, réflexions qui m’ont aidée à préparer une communication à ce sujet que j’ai présentée à un colloque au mois de janvier. J’ai pu également m’inspirer de cette approche de l’enseignement dans la préparation de mes cours, notamment le cours de traductologie que je donne en troisième année de licence.
Type :
Portrait
Lieu(x) :
 

mise à jour le 7 novembre 2017


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