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du 27 mars 2018 au 20 juin 2018
Le papier découpé chinois :
Datant du VIème siècle, cet art ancestral chinois était destiné aux femmes puisque c’était à leur habilité à manier cet art que les jeunes mariées étaient jugées. Aujourd’hui, une utilisation décorative se pérennise surtout pour les célébrations telles que les mariages ou le nouvel an chinois. Il est de tradition d’apposer chaque année à sa fenêtre un découpage de l’animal symbolique de l’année. Cette année : le chien.
Passionnée par cet art traditionnel chinois, j’ai commencé à apprendre par moi-même. L’idée de faire mon propre design et de découper des bâtiments symboliques m’est venue lorsque j’ai participé à un concours organisé par l'Alliance française de Nairobi où j’y étudiais le français. J’ai ensuite commencé à découper les monuments mondialement connus. Lorsque je suis arrivée en France, j’ai été fascinée par la beauté de l’héritage architectural français et j’ai eu l‘idée de l’illustrer à travers le découpage.
mise à jour le 2 juillet 2018
Sijia PANG est une doctorante en Science du Langage de l’Université Sorbonne Nouvelle. Elle est originaire de Chine, mais a vécu plusieurs années au Kenya et au Bahreïn. Elle est l’auteur d’un livre « Memories of my university life in Kenya » dans lequel elle tente de briser les clichés vis-à-vis de ces pays. C’est au Kenya qu’elle apprend la langue française. Après avoir obtenu sa licence, elle s’installe en France pour poursuivre en Master puis en doctorat avec comme sujet de thèse « Codage des tabous linguistiques sur internet : les procédés mobilisés par les internautes » sous la direction de Dominique Legallois du Clesthia.