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Vie étudiante, Recherche

Séminaire Paris-Montréal

le 31 juillet 2019
 

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Séminaire Paris-Montréal

Trois masterants et trois doctorants de l’Université Sorbonne Nouvelle-Paris 3 ont participé au séminaire dispensé conjointement avec l’Université de Montréal au Canada. Nous avons passé une semaine à Montréal au mois de mai et une semaine à Paris au mois de juin, avec les six étudiants de Montréal. Les deux professeures, Clíona Ní Ríordáin de la Sorbonne Nouvelle, et Heather Meek de l’Université de Montréal, ont proposé chacune trois cours dans chaque ville, portant sur divers textes liés à la thématique de l’échange dans la littérature. Ci-dessous un bref témoignage des participants de Paris.

Richard Aldersley, M2 (littérature)

Ce fut un véritable privilège de pouvoir participer au séminaire sur le thème de "l’échange" à Paris et à Montréal lors de ma première année d'études en France. Ayant fait la plupart de mes études aux États-Unis, j'étais particulièrement reconnaissant de pouvoir manipuler à la fois les différentes approches des deux pays de la littérature, de l'histoire de la littérature et de la théorie littéraire, et de pouvoir poursuivre ces recherches en anglais ainsi qu'en français. Le séminaire, composé des personnes fructueusement variées, s'est révélé être un élément fondamental pour mes recherches futures, que ce soit pour l'agrégation ou la thèse ou encore d’autres. On a pu adopter et exercer des stratégies de lecture diverses grâce aux cours distincts des deux professeures, lisant de manière très rapprochée au texte en parallèle des lectures plus herméneutiques. L'avantage d'être à Montréal était, bien sûr, le fait que c'était une ville bilingue, tout comme notre propre travail, et Paris nous a donné toutes les bonnes occasions de découvrir de première main le matériel source de plusieurs de nos textes. Je me souviendrai de ce cours ainsi que de l'excellent groupe avec lequel j'ai pu le partager et créer de si bons souvenirs.

Pauline Degez, doctorante en première année (littérature et linguistique)

Le sujet de mes recherches comportant une importante part d'interdisciplinarité, participer au  séminaire de Montréal s’est avéré une expérience particulièrement féconde.  Les sessions de 2017, placées sous le thème de “l’échange”, étaient en effet propices aux discussions pluridisciplinaires. Linguiste de formation et travaillant sur un corpus littéraire, j’ai particulièrement apprécié la possibilité d’échanger avec des étudiants et professeurs d’autre disciplines autour de sujets aussi variés que la traduction, l’intertextualité, l’expression de l’espace et du temps, l’écriture d’un poème, les études de genre...  et même la question de la maladie mentale vue au prisme des médecins et auteurs du XVIIIe siècle ! Le croisement des disciplines, les différences d’approches entre étudiants en fonction des systèmes universitaires qui les ont formés,  ainsi que les sensibilités de chacun.e.s installent un climat d’émulation très enthousiasmant et fructueux pour tous, dont nous récoltons aujourd’hui encore les fruits aussi bien dans nos recherches que dans notre appréhension du monde anglophone et de sa littérature. A ces considérations universitaires s’ajoutent l’opportunité de découvrir Montréal et l’extraordinaire camaraderie qui se forme au sein du groupe lors du séminaire, expériences mémorables qui nous encouragent tous à nous investir avec enthousiasme dans la collaboration internationale.

Célestine Denèle, M2 (traductologie)        

J’ai été très heureuse de pouvoir participer à ce séminaire en partenariat avec l’Université de Montréal. En tant qu’élève de Master 2 de traductologie, le thème de l’échange (des langues, des cultures, des paroles) me parle beaucoup et les textes que nous avons étudiés ainsi que les cours que nous avons suivis m’ont donné l’occasion d’en appréhender de multiples facettes. Mon cursus académique m’avait déjà plongée dans l’étude des littératures francophone et anglophone, et lors de ces deux semaines de séminaire, nous avons pu former et explorer des liens et connexions possibles entre les deux, en adoptant des approches diversifiées. J’ai également pu être initiée à un domaine d’études duquel je n’étais pas du tout familière : la question du genre dans les textes médicaux du XVIIIe siècle et dans les textes littéraires qui s’y rapportent. Tout ceci a fait de ce séminaire d’échange une expérience enrichissante, tant académiquement qu’humainement, car à la fois les deux professeures impliquées et les onze autres étudiants formaient un groupe dynamique et très agréable.

Tiffane Levick, doctorante en deuxième année (traductologie)

Doctorante en traductologie, j’ai l’habitude d'effectuer des analyses de textes littéraires quand ces textes sont ou seront traduits. Ce séminaire consacré à une exploration des différentes facettes de l’échange dans la littérature, au-delà du transfert d’une langue à une autre, m’a donné l’occasion de me tourner vers d’autres manières d’aborder l’étude du texte littéraire. De plus, le fait de mélanger les approches nord-américaine et française de l’analyse textuelle, que nous avons constaté dans la façon de dispenser les cours des deux professeures, mais également dans les discussions entre étudiants en cours, s’est révélé fructueux, nous permettant de nous habituer à d’autres façons de travailler. Je garde un souvenir très précieux de ces deux semaines passées avec tous les participants du séminaire, de nos échanges (entre et en dehors des murs de la salle de cours), ainsi que de la découverte de la ville de Montréal et de la langue et la culture du Québec et du Canada.

Michael Paduano, M2 (littérature)

En tant qu’étudiant de Master 2 en littérature américaine, on se préoccupe souvent d’une sphère littéraire limitée. Grâce aux deux semaines de séminaires, j’ai eu l’occasion de développer diverses méthodes pour réexaminer et élargir mes propres recherches ainsi que pour aborder mes prochains projets. Étant donné le thème des séminaires – l’échange dans toutes ses dimensions – tous les étudiants avaient la possibilité de contribuer des idées intéressantes et diverses dans le cadre des discussions encouragées et menées par nos deux professeurs. Ayant fait mes études de premier cycle au Canada anglophone, cette expérience m’a également fourni l’occasion de comparer les approches anglophone et francophone au Canada ainsi que l’approche française, et de redécouvrir l'une des plus belles villes du Canada.


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mise à jour le 17 avril 2019


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