ED 622 >> Démarrer son doctorat

S'inscrire en doctorat à l'ED 622 (USN)

Définir un projet de thèse

Avant toute chose il faut que le(la) futur-e doctorant-e rédige un projet de thèse. Pour cela, il est important que le sujet remplisse au minimum trois conditions :
 
  •     le sujet doit s'inscrire dans un projet réaliste et réalisable (c'est-à-dire qu'il doit être scientifiquement traitable dans la durée impartie pour le doctorat) ;
  •     la thèse doit représenter un apport pour le champ scientifique dans lequel elle s'inscrit ;
  •     le sujet doit être validé par un-e directeur(trice) de recherche.

Dans l’idéal, un sujet de thèse doit se construire progressivement, au fil des semaines, voire des mois qui précèdent la demande d’un contrat doctoral ou la demande de première inscription en thèse.

Ce sujet se construit en s’appuyant sur des lectures (bibliographie, sources) et surtout en discutant avec son(sa) futur-e directeur(trice) de recherche.

Lors de cette étape, l’étudiant-e entre dans un processus de lecture, de réflexion et de discussion avec son(sa) directeur(trice) ou d'autres personnes ressources qui peuvent apporter un avis supplémentaire sur la faisabilité du projet ou la pertinence de l’approche utilisée.

Le choix du sujet et l’élaboration du projet de recherche sont des décisions importantes pour votre avenir. Elles doivent être les plus éclairées possible. Pour cela il est nécessaire de vérifier auprès de Thèses.fr que le sujet n’est pas déjà déposé et pris par un-e autre doctorant-e.

Admission en doctorat


Conditions d’inscription
Pour s’inscrire en doctorat au sein de l’ED 622, le(la) candidat-e doit :
 
  • « être titulaire d'un diplôme national de master ou d'un autre diplôme conférant le grade de master, à l'issue d'un parcours de formation ou d'une expérience professionnelle établissant son aptitude à la recherche » (arrêté du 25/05/2016, art. 11). Ce diplôme aura été obtenu dans un des domaines de spécialité de l'ED 622, assorti d’une note finale au master 2 au moins égale à 14/20 (mention ‘Bien’) ou d’une évaluation équivalente;
  • préparer sa thèse sous la direction d'un-e chercheur-e ou d’un-e enseignant-e-chercheur-e habilité-e à diriger des recherches, rattaché-e – comme membre statutaire ou comme membre associé-e – à l’une des UR rattachées à l’ED 622. Le(a) futur-e doctorant-e doit être informé-e du nombre de thèses en cours qui sont dirigées par le(a) DR qu’il pressent. En effet un-e DR ne peut diriger en parallèle qu’un nombre limité de doctorant-e-s, s’il/elle veut poursuivre leur travail avec toute l’attention nécessaire. (voir Charte du doctorat)

Les demandes d’inscription par dérogation sont soumises au conseil de l’ED. Il peut s’agir :
 

  • de candidat-e-s non titulaires d’un master, mais qui ont suivi un cursus attestant leur capacité à mener une recherche doctorale, notamment de titulaires d’un diplôme délivré par une université étrangère n’ayant pas adopté le dispositif LMD et de bénéficiaires d’une validation des acquis de l’expérience (art. L613-5 du code l’éducation) ;
  • de candidat-e-s ayant obtenu une note insuffisante au master ou au diplôme équivalent ;
  • de candidat-e-s titulaires d’un master (ou d’un diplôme équivalent) dans une discipline connexe aux domaines de spécialité de l’ED 268 (voir supra, Préambule), du type Lettres, Info-com., LEA, etc.

L’ED peut admettre certain-e-s candidat-e-s sous la condition qu’ils se mettent à niveau en suivant des cours de master dans les cas suivants :
 
  1. formation insuffisante dans la discipline ;
  2. master non assorti de la rédaction d’un mémoire permettant d’apprécier la capacité du candidat à entreprendre une thèse de doctorat (du type master professionnel).

Après l’acceptation conditionnelle de la candidature par le bureau de l’ED, il revient au responsable du diplôme de doctorat et au directeur de thèse de mettre en place un dispositif individuel de mise à niveau :
 

  1. en déterminant un volume horaire de cours de master à suivre (trois options : 24 h. ou 48 h. ou 72 h.) réparties sur le second semestre de la première année et le premier semestre de la deuxième année de thèse ;
  2. en définissant les contenus de ces enseignements en fonction des besoins de formation du doctorant. Dans la mesure où des enseignements de master ne peuvent faire partie de la formation doctorale, les cours de mise à niveau entreront dans le Plan de formation individuel mais ne se substitueront pas aux 150 heures d’activités scientifiques requises par l’ED 622 en la matière (séminaires doctoraux, séminaires des unités de recherche, colloques, journées d’étude, écoles d’été, etc.) ; ils s’y ajouteront. Ils seront validés selon les mêmes modalités d’évaluation que celles qui sont prévues pour les étudiants de master qui les suivent. Un relevé des notes obtenues sera remis au directeur de thèse et consigné dans le Plan de formation individuel. Le suivi de ces cours conditionnera la réinscription en troisième année de thèse.

Langue de rédaction et de soutenance de la thèse
La thèse est rédigée et soutenue en français. Par dérogation, elle peut être rédigée et/ou soutenue dans une autre langue après accord du(de la) directeur(trice) de thèse et du(de la) directeur(trice) de l’ED. Dans ce cas, il est demandé (i) au(à la) candidat-e au doctorat de montrer qu’il(elle) maîtrise la langue dans laquelle il(elle) rédigera et/ou soutiendra sa thèse, par un entretien avec le(a) directeur(trice) de thèse et/ou le(a) directeur(trice) de l’ED et/ou en présentant un document attestant son degré de compétence linguistique ; (ii) au(à la) doctorant-e de produire un résumé de la thèse en français au moment de la soutenance.
L’ED, l’UR et/ou le(la) directeur(-trice) de thèse peuvent aussi exiger du(de la) candidat-e au doctorat qu’il(elle) possède un degré suffisant de maîtrise du français – condition d’une bonne intégration à l’UR et, de manière plus générale, à la communauté universitaire.


Dossier de candidature

Important : Le dossier de demande d'admission en doctorat est accessible sur la page dédiée et se fait via la plateforme Ecandidat

Le dossier de candidature comporte les pièces suivantes :
 

  • Un curriculum vitae du(de la) candidat-e ;
  • Un projet de recherche de cinq à dix pages comprenant une problématisation du sujet (la(les) question(s) et la stratégie de recherche), le contexte scientifique de la recherche envisagée, un état de l’art, la méthodologie prévue, l’indication des données ou du corpus soumis à l’analyse, les résultats attendus, une bibliographie indicative, un calendrier prévisionnel. Ce projet servira d’appui à la rédaction de la convention de formation prévue par l’arrêté du 25 mai 2016 (art. 12) ;
  • Une lettre de recommandation du(de la) DR pressenti-e ;
  • La charte du doctorat signée par le(a) candidat-e, le(a) DR pressenti-e et le(a) directeur (trice) de l’UR ;
  • Une photocopie de la carte d’identité française ou de la carte de séjour ou du passeport, le cas échéant traduit en français par un traducteur assermenté ;
  • Une attestation de l’obtention du DEA, du master ou d’un diplôme équivalent indiquant la mention obtenue : photocopie du diplôme ou de l’attestation de réussite et relevé de notes ;
  • Une version numérique du mémoire de master ou des travaux académiques attestant l’aptitude du(de la) candidat-e à mener une recherche doctorale ;
  • Une lettre du(de la) candidat-e motivant sa candidature au doctorat ;
  • Une photo d’identité (à agrafer sur la première page du dossier) ;
  • Le formulaire de déclaration au fichier STEP (Signalement des Thèses En Préparation) contresigné par le(a) DR.


Pour les étudiant-e-s ayant déjà été inscrits en doctorat en France :
 

  • Une lettre du (de la) candidat-e expliquant son parcours et justifiant sa demande ;
  • Une attestation d’enregistrement au fichier STEP ou de l’ex fichier central des thèses ;
  • Si le(a) doctorant-e change de DR, une lettre du(de la) ci-devant directeur(trice) de thèse confirmant l’abandon de la thèse ou acceptant le changement de direction, ainsi que la fiche de transfert du dossier.


Pour les titulaires d’un premier doctorat français
Une copie du diplôme ou l’attestation de réussite (la mention doit y figurer pour les thèses soutenues en France avant le 14 novembre 2016).
NB. Il n’est pas possible de préparer deux doctorats simultanément ou successivement dans la même discipline.


Autorisation d’inscription

L'autorisation d'inscription porte l'avis favorable du(de la) directeur(trice) de thèse, du (ou des) directeur(trice)s des équipes de recherche. Elle est donnée par le président de l'université sur proposition du(de la) directeur(trice) de l’ED. L’admission en doctorat est effective après l’achèvement de l’inscription administrative, assortie du paiement des droits d’inscription.


Sujets de thèse

Au moment de l’inscription du(de la) doctorant(e), le bureau de l’ED 622 veille à l’adéquation de son sujet de thèse à l’un des champs disciplinaires pour lesquels l’ED a été accréditée.

Le directeur de recherche, sollicité en raison d’une maîtrise reconnue du champ de recherche concerné, aide le doctorant à dégager le caractère novateur (de son projet) dans le contexte scientifique et (à) s’assurer de son actualité. Le choix du sujet est validé par le(la)s directeur(trice)s de l’UR et de l’ED.
Le bureau de l’ED vérifie l’adéquation du sujet au champ de spécialité du directeur de thèse et de l’équipe de recherche : priorité est donnée à des sujets qui correspondent pleinement aux thématiques de recherche des équipes. Les doctorant-e-s sont personnellement responsables du choix de leur sujet, mais l’ED 622 fait en sorte que ce choix soit éclairé. Tous les ans, l’ED organise dans ce but un cycle de présentation de ses équipes de recherche : les responsables en exposent à tour de rôle les thématiques scientifiques devant les étudiant-e-s de master. En mars ou en avril de chaque année, le(la) directeur(trice) de l’ED organise aussi une réunion « qui permet d’informer les candidat-e-s au doctorat de l’état des lieux de la recherche dans le domaine (champs saturés ou, au contraire, à défricher. Au cours de cette réunion générale, il(elle) informe les candidat-e-s « sur les possibilités de financement, les débouchés, etc., et les sensibilise par la même occasion aux problèmes de plagiat et de propriété intellectuelle. S’agissant de la nature des sujets de thèse et de leur articulation au programme des équipes de recherche, les situations sont assez diverses.
Dans certaines domaines, comme la phonétique ou la traductologie, les sujets sont plus clairement liés à des programmes précis des équipes que dans d'autres où le champ d’étude à explorer est plus large, et où il implique de prendre en compte un grand nombre de facteurs linguistiques et extralinguistiques.


Doctorat et stage en entreprise

Est-il possible d'effectuer un stage en entreprise, association, etc. lorsqu'on est inscrit-e- en doctorat ?

Selon le cadre légal, conformément à l'article D 124-2 du Code de l'Educationil n'est pas possible d'effectuer un stage en entreprise dans le cadre du doctorat car il faut un volume horaire pédagogique de 200 heures par an dans le cursus pour pouvoir bénéficier d'une convention de stage. Cette décision est plutôt problématique et incompréhensible pour nombre d'entre de doctorant-e-s. Il ne s'agit nullement d'une décision de l'ED ou de l'université, c'est la loi (et on ne peut y déroger) et en doctorat, il n'y a aucune formation pédagogique qui atteigne les 200h par an.

Une solution alternative peut être envisagée, il s'agit d'une Convention d'Accueil [DOC - 68 Ko] qui doit être signée entre l'entreprise/association, etc. et l'université. Attention, la mise en place d'une convention d'accueil, ne permet aucune rémunération pour le(a) doctorant-e. Si vous envisagez cette solution, merci de bien vouloir vous y prendre très en amont (au moins 3 semaines avant le début de votre séjour d'accueil).

Tous les documents devront être en règle et signés bien avant la date de début de l'accueil au sein de l'entreprise/association, etc. Toute demande de signature auprès de la direction de l'ED alors que le séjour d'accueil a déjà débuté sera automatiquement refusée.

Important : pour les doctorant-e-s qui envisageraient de prendre une année de césure, le Décret n° 2021-1154 du 3 septembre 2021 pris en application des articles L. 124-1-1 et L. 124-3 du code de l'éducation rend désormais possible la césure sous forme de stage. Un stage réalisé dans le cadre d'une césure n'est pas rattaché à un cursus. Le décret tire les conséquences de la possibilité introduite par la loi d'effectuer une période de césure sous forme de stage et précise les modalités d'intégration des stages à un cursus de formation. Il encadre également les conditions dans lesquelles le volume minimal de 50 heures d'enseignement dispensées en présence des étudiant-e-s peut être réalisé à distance.

mise à jour le 24 octobre 2024


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