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Représentations de l'événement

du 28 octobre 2010 au 30 octobre 2010

Colloque international

Lieu : Université Sorbonne Nouvelle - Paris 3, Maison de la Recherche, 4 rue des Irlandais, Paris 5ème
Organisateur : Eric Corre - EA 4398 - Langues, Textes, Arts et Cultures du Monde Anglophone (PRISMES)
Contact : eric.corre@univ-paris3.fr

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(c)Sorbonne Nouvelle/E. Prieto Gabriel(c)Sorbonne Nouvelle/E. Prieto Gabriel
(c)Sorbonne Nouvelle/E. Prieto Gabriel(c)Sorbonne Nouvelle/E. Prieto Gabriel

Présentation


L'équipe de recherche PRISMES-SESYLIA/LILT du Monde Anglophone de l'Université Paris 3, à l'initiative des linguistes qui en font partie, propose une conférence sur la question de la (les) notion(s) d' « événement ». Dans le langage courant, un événement est un fait, une situation qui échappe au cours habituel des choses et mérite d'être relaté ; à partir d'un fond, qui est l'état habituel, une figure se détache, et cela est l'événement. En linguistique, depuis les travaux de Davidson (1967), la recherche sur les événements et leur représentation a été riche et variée dans plusieurs domaines. En sémantique lexicale et/ou générative, l'événement a permis d'identifier plus facilement les composants de sens associés à la morphosyntaxe des verbes et VPs, tels l'Aktionsart (classes de Vendler), la causativité, la résultativité. Les travaux sur les nominalisations événementielles ont également fait apparaître des différences : nominalisations simple et complexe (Grimshaw, pour l'anglais), achevées et inachevées (Van de Velde, pour le français), qui permet de les distinguer des faits ou des actions. Selon les théories, l'événement est représenté différemment : la Role and Reference Grammar (Van Valin) n'a pas recours à une notation en (sous-)événements, la Grammaire Générative et Transformationnelle dissocie plus nettement l'information lexicale idiosyncrasique et l'information fonctionnelle, d'autres - la grammaire cognitive, la Théorie des Opérations Prédicatives et Enonciatives - défendent l'idée d'un invariant (verbe, particule, préfixe, etc.) dont les interprétations parfois divergentes sont déduites à partir d'un sens abstrait unique. Enfin, du point de vue de l'acquisition, il convient de se demander si l'enfant intègre rapidement la différence entre des classes d'événements et/ou des classes de verbes. La question pourra se poser en relation avec diverses langues.

Type :
Colloque / Journée d'étude

mise à jour le 2 novembre 2010


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