Pouvez-vous vous présenter ?

Je suis Selim Dorani, technicien audiovisuel au sein de la Direction du Numérique (DNUM) de la Sorbonne Nouvelle, et musicien.

Quel est votre parcours ?

J'ai commencé par suivre une licence en Information-communication et Médiation culturelle. Je voulais faire du journalisme et c’est pour cette raison que j’ai choisi ce cursus.
A cette même période, j’ai rencontré des musiciens que j’ai suivis et j’ai laissé un peu de côté mes études. J’ai quand même décidé de terminer ma licence mais au lieu de la faire en trois ans, je l’ai terminée en cinq ans.
J’ai toujours été intéressé par l’image car j’ai été initié très tôt par mon père réalisateur. Donc j'ai passé beaucoup de temps dans les salles de montage, sur les tournages et sur les plateaux. Puis, alors que je continuais mon chemin musical, j’ai décidé de faire un clip pour l’un de mes morceaux et j’ai alors embauché un réalisateur. Cependant, au vu du résultat du clip, je me suis dit que j’aurais pu mieux faire si je l’avais réalisé moi-même. Alors, petit à petit, je me suis tourné vers l’audiovisuel.
J’ai donc réalisé de plus en plus de vidéos en ayant des contrats payés sur des plateaux, pour réaliser des interviews, etc. Jusqu’au jour où j’ai voulu stabiliser ma situation en passant un concours de la fonction publique.
J’ai passé un concours en externe au sein de la Sorbonne Nouvelle qui recherchait une personne pour son service audiovisuel. Malheureusement, je l’ai raté une première fois mais deux ans plus tard, j’ai obtenu un CDD à la suite d’un remplacement et quelques mois après j’ai pu repasser un concours - que j’ai obtenu - et je suis entré en poste en tant que technicien audiovisuel à la DNUM.

En quoi consiste votre poste de technicien audiovisuel ?

Je m’occupe de la partie pédagogique de l'audiovisuel et je travaille principalement avec les étudiantes et étudiants sur des formations liées à l’utilisation de la caméra et aux outils qui vont avec. Je m’occupe également du prêt de matériel (caméras, micros, enregistreurs, etc.). Je les forme aussi à la prise de sons et à l'enregistrement de leurs voix au studio son du campus Nation. Je travaille auprès d’étudiantes et étudiants en journalisme et j'encadre - comme ingénieur du son - les intervenantes/intervenants et les journalistes qui viennent leur donner des cours.

Vous êtes également musicien en parallèle de votre activité à la Sorbonne Nouvelle, pouvez-vous nous parler de vos projets musicaux ?

J'ai plusieurs projets notamment un concernant des reprises de chanson que je joue chaque semaine dans la rue et plus précisément à Montmartre devant le Sacré-Coeur. Je dois dire que cela fonctionne plutôt très bien !
J’ai également un projet qui se nomme Slavetree que j’ai créé il y a une dizaine d’années et avec lequel j’ai sorti un EP aux sonorités pop-rock.
Puis, j’ai un nouveau projet que je développe actuellement en duo avec la chanteuse et amie Sista Foué, et qui se nomme Mixstic. Il s’agit d’un mélange d’afro reggae et d’électro.

Quels sont vos futurs projets avec ce nouveau groupe musical ?

A plus long terme, nous aimerions accompagner ce projet de clips musicaux.