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Rencontre avec Pascal Chevrel, diplômé du master NCI en 1997

le 3 octobre 2016

Diplômé en 1997 du master Négociation Commerce International, Pascal Chevrel revient sur son parcours académique et professionnel et nous décrit son travail actuel dans l'entreprise Mozilla.

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  • Pourriez-vous vous présenter ainsi que votre parcours ?

Je suis Pascal Chevrel, j'ai fait un bac B (l'équivalent aujourd'hui d'un bac ES) puis j'ai fait un BTS en négociation commerciale. Je pensais arrêter là mes études pour des questions financières et finalement j'ai repris à zéro avec une licence de LEA à l'université de Nanterre suite à quoi j’ai fait un master NCI, qui s'appelait à l’époque (1997) DESS NCI.

  • Alors que vous étiez dans une autre université, pourquoi le choix du master NCI de la Sorbonne Nouvelle ? 

Je n'étais pas mauvais en langue, j'aimais bien en faire, et surtout ça me semblait être la continuité à la fois de mon BTS négociation et de ma licence LEA. Il m'a semblé que le master NCI donnait de la cohérence à mon parcours, qui n'était pas très linéaire.
De plus, j'ai eu la surprise d'apprendre en master que mon enseignant de négociation était celui qui avait formé mes enseignants de BTS, donc il y avait vraiment des liens évidents pour moi entre les deux formations.

  • Avez-vous eu l’occasion d’effectuer votre carrière à l'étranger ou bien une année d'études ? Quels bénéfices en avez-vous retiré ?

Je n'ai pas eu l'occasion de partir à l'étranger pendant ou juste après mes études, mais plusieurs années après seulement, depuis que je travaille chez Mozilla. J'ai d'abord travaillé sur la gestion de la traduction du site Mozilla en 80 langues, j'ai beaucoup travaillé en parallèle en Espagne comme point de contact pour la presse car j'étais à l'époque le seul dans l'entreprise à parler Espagnol. Mes activités m’ont conduit à beaucoup voyager en Europe de l’ouest ainsi que plus occasionnellement aux États-Unis et en Amérique du sud afin de représenter Mozilla ou de participer à des salons.
J'ai vraiment eu l'impression que le master NCI m'a beaucoup apporté à ce niveau là, d'autant que mon poste actuel m’amène à négocier en interne avec les différents départements de l’organisation et à interagir avec des personnes de toutes nationalités, donc avoir fait de la communication interculturelle aide beaucoup.

  • Quel a été votre parcours professionnel une fois diplômé ? 

Après mon diplôme et un stage chez Alcatel qui m'a beaucoup appris, j'ai d'abord travaillé pendant quelques mois dans une entreprise de telecom, dans le marketing produit. Ensuite, j'ai monté mon entreprise de vente de mobilier de bureau aux entreprises. Dans ces deux métiers, je n'ai pas vraiment eu l'occasion d'appliquer ce que le master NCI m'avait appris.
C'est par contre le cas depuis que je travaille chez Mozilla, où j'ai eu beaucoup de postes différents. Comme je le disais, j’ai d’abord beaucoup travaillé avec l’Espagne ; de 2004 à 2012 environ, j'ai été sur toutes les campagnes de marketing produit de Mozilla. Après, je me suis plus tourné vers le côté technique et j'ai fait de l'informatique : du développement de contrôle qualité et d'outils pour les traducteurs, ce qui me permettait de lier ma passion des langues et celle de l'informatique. Maintenant, je suis chef de projet d'une version de firefox destinées plutôt aux techniciens qu'au grand public (développeurs, chargés de l'assurance qualité, etc). J'aime beaucoup mon travail chez Mozilla car comme la structure évolue, le travail change tout le temps : nous étions 60 quand j'ai commencé à y travailler en tant que bénévole, et maintenant nous sommes plus de 1000.

  • Vous faites partie de l'association NCI Alumni, depuis combien de temps y êtes-vous ? Quelle est votre fonction ?

Je suis dans l'association depuis le début ! A vrai dire, déjà en 97 j'aurais aimé qu'il y en ait une, aussi j'ai été très heureux quand Marie-Loup Baron m'a contacté pour me dire qu'elle avait été crée. Sans y avoir de fonction particulière, j'ai aidé en donnant les trombinoscopes que j'avais gardés afin que l'association puisse contacter les ancien.ne.s et j'ai aussi un peu aidé comme conseiller sur le site web.

  • Avez-vous un souvenir particulier lié à vos années à la Sorbonne Nouvelle que vous aimeriez partager ? 

J'en ai beaucoup liés au directeur de l'UFR, qui était aussi notre professeur de négociation interculturelle pour l'Espagne, Carlos Quesada. Je garde de très bons souvenirs de lui en tant que personne mais aussi de ses cours.
Et bien sûr, il y a tous les souvenirs des copains et des soirées auxquelles parfois même des professeurs participaient.

  • Avez-vous un conseil à donner aux étudiant.e.s de la Sorbonne Nouvelle ? 

Pour ceux qui sont dans la même formation, on ne m'a jamais parlé de l'informatique comme d'un débouché, or ça a été dans ce domaine qu'il y a eu le plus d'embauche dans ma promotion, avec le luxe. Et c'est toujours le cas aujourd'hui, c'est un domaine dans lequel il y a vraiment plein de possibilités pour les personnes de LEA et a fortiori du master NCI, donc c'est bien de le savoir !
Et de manière plus générale, je conseillerai de ne pas se décourager si on ne trouve pas du travail dans son domaine d'expertise tout de suite après le diplôme. Il faut avoir de la patience, d'autant que des fois on ne voit le lien avec sa formation qu'après un moment à pratiquer le métier !

Cliquez ici pour contacter l'association "NCI Alumni" et pour vous renseigner sur les associations d'ancien.ne.s étudiant.e.s.


Type :
Portrait
Contact :
Alice Bambaggi, service civique chargée du développement du réseau Alumni

mise à jour le 12 octobre 2016


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