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Rencontre avec Nadine Tournayre, diplômée du Master d'Etudes européennes

le 29 avril 2015

Diplômée d'un Master d'Etudes européennes, Nadine Tournayre a travaillé à la Délégation interministérielle à la Sécurité routière avant de rejoindre le Ministère de l'Ecologie.

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Quel est votre parcours universitaire ?
Elève en prépa littéraire, mon projet professionnel était d’enseigner le français langue étrangère (FLE) en Espagne ou en Amérique Latine. Quatre ans plus tard, je me suis inscrite à la Sorbonne Nouvelle pour préparer une licence de LLCE espagnol, après des études de Lettres classiques puis modernes à Clermont-Ferrand. L’obtention de ma maîtrise de FLE aurait dû clore ce parcours, si je n’avais décidé de changer d’orientation…

Alors pourquoi un  master d’Etudes européennes ?
Au cours de mon séjour à Paris, je me suis trop attachée à cette ville pour envisager de m’expatrier... Je me suis donc tournée vers les sciences politiques, mon second domaine de prédilection après les Lettres. J’ai préparé ce changement de cap pendant ma maîtrise, en suivant les cours proposés en option par le département d’Etudes européennes : cela m’a beaucoup aidé. J’ai aussi obtenu de faire mon stage obligatoire au Ministère des Affaires Etrangères, à la sous-direction du français, et non dans l’enseignement. Par ces biais, j’ai été admise en DEA* d’Etudes européennes (Master d'Etudes européennes) ; et j’ai entrepris l’étude des répercussions de la crise irakienne sur la politique étrangère de l’UE. J’ai ensuite préparé une thèse portant sur l’analyse de la politique étrangère de Dominique de Villepin, travail dont je suis en train de préparer la publication. Mon cycle doctoral s’est effectué dans les meilleures conditions matérielles, puisque j’étais bénéficiaire d’une allocation de recherche. Chargée de TD en histoire contemporaine auprès des 1ères années de LEA puis des étudiants de licence d’Etudes européennes, j’ai également été initiée à l’enseignement supérieur.

Le choix du service public ?
Après ma soutenance, j’ai voulu intégrer le service public afin de participer à l’action politique, et ce au sens strict de « gestion des affaires de la cité ». J’ai donc préparé le concours d’accès à l’Institut régional d’administration de Lille, qui forme les attachés d’administration de l’Etat, et j’ai été reçue major au concours externe. Ma scolarité terminée, j’ai intégré le ministère de l’Intérieur. Plus précisément, j’ai été pendant deux ans chef du Bureau des relations avec les collectivités locales en préfecture des Ardennes. Ce poste était d’autant plus intéressant qu’il s’agissait de remodeler un territoire dans le cadre de la réforme des collectivités locales, et ce en partenariat avec les élus.

Vous venez de prendre un nouveau poste ?
Après un an et demi à la Délégation interministérielle à la Sécurité routière, je vais entrer en fonctions au Service national des oléoducs interalliés, au sein du ministère de l’Ecologie. J’ai été recrutée comme responsable des finances de cette structure qui gère les oléoducs de défense commune (programme de l’OTAN) pour le compte de l’Etat français.

Avez-vous un conseil à donner aux étudiants de la Sorbonne Nouvelle ?
Faites des stages en dehors de ceux requis par vos cursus, soyez volontaires, rencontrez les interlocuteurs qui vous intéressent… Paris est une ville pleine d’opportunités : il faut savoir les chercher, les repérer et les saisir car les diplômes sont importants mais disposer d’un bon réseau l’est aussi pour bâtir un avenir professionnel satisfaisant.

 * Avant la réforme LMD

Type :
Portrait
Contact :
Brigitte Chotel : Chargée des relations entreprises

mise à jour le 6 mai 2015


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