Prix et distinctions 2023
Inés Bigot, docteure 2021 de l'ED 625 est lauréate du Prix de thèse 2023 du Centre Culturel Irlandais pour sa thèse intitulée Danse et dissidence : enjeux dramaturgiques, symboliques et politiques du corps dansant dans le théâtre de William Butler Yeats et de Wole Soyinka sous la direction d'Alexandra Poulain, EA 4398-PRISMES. Thèse soutenue le 20 novembre 2021.
Prix et distinctions 2022
Esther Cyna, docteure 2021 de l’ED 625 (CHCSC, MCF en civilisation des États-Unis) est
lauréate du prix de thèse C. Vann Woodward 2022 de la
Southern Historical Association aux États-Unis pour sa thèse
Shortchanged: Racism, School Finance and Educational Inequality in North Carolina, 1964-1997, effectuée en cotutelle sous la co-direction d’Hélène Le Dantec-Lowry EA 4399-CREW, Université Sorbonne Nouvelle et d’Ansley T. Erickson, Teachers College, Columbia University. Thèse soutenue le 10 juin 2021.
Ce prix récompense la meilleure thèse portant sur l'histoire du Sud des États-Unis de l'année précédente.
Prix et distinctions 2020
Enora Lessinger, docteure 2019 de l'ED 625 obtient l'un des très prestigieux Prix 2020 de la Chancellerie des Universités de Paris (Prix en Lettres et Sciences Humaines toutes spécialités) pour sa thèse intitulée : La traduction du silence dans les romans de K. Ishiguro : une approche narratologique de l'hypothèse de l'explicitation sous la direction de Claire Davison, (EA 4398-PRISMES). Thèse soutenue le 14 novembre 2019
Aurélie Cachera, docteure de l’EA 4223 CEREG et de l’ED 625 MAGIIE (thèse soutenue le 14 décembre 2019 en études germaniques et études psychanalytiques sur Le geste hystérique à Vienne autour de 1900. Études de formules de pathos dans des nouvelles d’Arthur Schnitzler et des photographies de Trude Fleischmann, sous la direction conjointe de Florence Baillet et Laurie Laufer), a obtenu l’accessit du prix Ary Scheffer 2020 décerné par le Comité de liaison des associations dix-neuviémistes, afin récompenser les travaux de chercheur-e-s portant sur le XIXème siècle (1789-1914).
Prix et distinctions 2018
Sophie Desplanches, docteure de l'ED 625, qui avait soutenu sa thèse intitulée : Andrew Michael Ramsay (1686-1743) : religion, philosophe et pensée maçonnique, sous la direction de Frank Lessay, EA 4398-Prismes. Thèse soutenue le 30 septembre 2016 reçoit le Grand Prix de Thèse 2018 du Suprême Conseil de France du REAA
Audrey Ducaffy, doctorante de l'ED 625 obtient une bourse mobilité AMID 2018 de la Région Ile-de-France pour sa thèse intitulée The american consumer society depuis les années 1960 : succès, limites et perspectives des stratégies d'influence des multinationales américaines sur la culture de consommation en France. Dir. : Christine Zumello, EA 4399-CREW.
Laurence Dubois, docteure de l'ED 625, qui avait soutenu sa thèse intitulée : L'Asile de Hanwell sous l'autorité de John Conolly : un modèle utopique dans l'histoire de la psychiatrie anglaise (1839-1852) ? sous la direction de Franck Lessay, EA 2291-ICEE le 2 juillet 2016 qui avait déjà été distinguée par le Prix de thèse 2017 des PSN, par le Comité d’histoire de la Sécurité sociale, vient d’obtenir une troisième récompense avec la Médaille d’or de la Société française d’histoire des hôpitaux.
Bastien Meresse, docteur de l'ED 625, qui avait soutenu sa thèse intitulée : Thomas Pynchon ou les territoires de la faille, sous la direction de Marie-Christine Lemardeley, EA 4398-Prismes. Thèse soutenue le 02/05/2017 reçoit le Prix AFEA-Fulbright 2018.
Prix et distinctions 2017
Le Prix André Topia en études modernistes anglophones 2017 de la Chancellerie des Universités de Paris est attribué à Céline Prest, docteure 2016 de l'ED MAGIIE, pour sa thèse intitulée Le spectre du document : supports, signes et sens dans l'oeuvre de Charles Dickens sous la direction de Jean-Pierre Naugrette (EA 4398-Prismes), thèse soutenue le 26 novembre 2016.
Le Prix de thèse 2017 des PSN est attribué à Laurence Dubois, docteure de l'ED MAGIIE, qui a a soutenu sa thèse intitulée : L'Asile de Hanwell sous l'autorité de John Conolly : un modèle utopique dans l'histoire de la psychiatrie anglaise (1839-1852) ? sous la direction de Franck Lessay, EA 2291-ICEE le 2 juillet 2016.
Résumé : L’émergence de la psychiatrie comme discipline distincte de la médecine somatique, dans la première moitié du XIXe siècle, s’inscrit dans le cadre de la réforme de la législation sur les aliénés. Cette réforme conduit à la création de nouveaux asiles publics dédiés au traitement des malades mentaux indigents en Angleterre, dont celui du Comté du Middlesex, à Hanwell - près de Londres - en 1831. Dès sa nomination à la direction médicale de l’établissement en 1839, le docteur John Conolly (1794-1866) met en place une politique de non-restraint (abandon des moyens de contention mécaniques) à une échelle jusqu’alors inédite. L’Asile de Hanwell est ainsi explicitement conçu comme un outil dont la fonction première est thérapeutique et se veut un authentique refuge et un lieu de soins. La conception thérapeutique innovante du Dr Conolly a la particularité de mettre l’accent sur la qualité de l’environnement et du mode de vie des patients ainsi que sur les distractions diverses qui leur sont proposées : jeux, fêtes de Noël, kermesses, lecture, musique, sport et danse. La logique de soins qui s’applique alors, le moral management, repose sur une thérapie d’occupation.
L’originalité de ce traitement sur le plan médical s’accompagne d’une dimension sociale, voire politique. En effet, loin de limiter ses ambitions au strict domaine médical, le Dr Conolly - connu pour son engagement en faveur de l’éducation populaire au sein de la Society for the Diffusion of Useful Knowledge tout autant que pour son soutien au mouvement chartiste, qui milite pour l'extension du droit de vote - mène un combat permanent pour que les patients, hommes et femmes, aient accès à une instruction au sein de l’école de l’asile. Conolly envisage l’éducation comme un élément central, qui va bien au-delà d’une simple distraction pour les malades et représente un véritable outil d’insertion sociale et d’émancipation des classes populaires. Il rejoint en cela une conception owéniste de l’éducation : l’école de l’Asile de Hanwell copie quasiment trait pour trait l’école de New Lanark telle qu’elle se présentait au début du XIXe siècle sous l'égide de Robert Owen (1771-1858).
L’Asile de Hanwell sera pendant près de trente ans une référence dans le traitement des aliénés et servira de modèle à bon nombre d’institutions, particulièrement en Angleterre. Son influence s’estompera dans les années 1870, qui verront l’émergence de théories de l’hérédité peu compatibles avec le traitement moral.
Prix et distinctions 2016
Leslie De Bont, docteure de l'ED MAGIIE reçoit le Prix André Topia de la Chancellerie des Universités de Paris pour sa thèse intitulée : "Like anecdotes from a case-book" : dialogues entre discours théoriques et représentations du singulier dans les romans de May Sinclair, thèse dirigée par Catherine Lanone, EA4398-Prismes et soutenue le 12 juin 2015.
Résumé :
À l’image des cas exposés par Freud, les romans de May Sinclair sont des objets déconcertants. Souvent qualifiés de textes hybrides qui se tiendraient à mi-chemin entre les écritures victoriennes et modernistes, ils se distinguent également par la place qu’occupent les discours théoriques, incitant les critiques à s’interroger sur leur statut d’œuvre. Esprit curieux au parcours singulier, May Sinclair est en effet également une essayiste prolifique, dont les publications sur le vote féminin et la condition des femmes, les articles de psychologie et de psychanalyse (issus de son implication auprès de la pionnière Medico-Psychological Clinic), les critiques littéraires ou les développements sur le néo-idéalisme sont en effet en dialogue constant avec ses écrits de fiction. Ceux-ci ne sont jamais pour autant des romans à thèses. Bien au contraire, la prose sinclairienne s’attache systématiquement à remettre en question le cadre de référence, à prolonger le questionnement ou à affiner l’analyse, et propose ainsi un contrepoint intéressant aux modèles woolfiens de représentation du féminin.
Afin de saisir ce qui fonde la démarche sinclairienne et de la situer dans son contexte intellectuel et artistique immédiat, ce travail propose une étude du dialogue intertextuel transdisciplinaire entre les différents travaux d’écriture Sinclair. Il s’agit plus précisément de montrer comment la pensée par cas et la pratique de l’étude de cas, telle qu’elle était pratiquée par Freud au tournant du XXe siècle, vient influencer la fiction sinclairienne, placée sous le signe d’une négociation singulière entre l’énigme et le modèle, entre l’abstrait et l’inconnu.
Prix et distinctions 2015
Claire Arenes, docteure de l'ED MAGIIE et qui a soutenu sa thèse le 1er décembre 2014 et intitulée : Le programme Prevent et les musulmans en Grande-Bretagne : enjeux et contradictions de la « prévention du terrorisme » sous la direction de Romain Garbaye (EA 4399-CREW) vient de recevoir le Prix Le Monde de la recherche universitaire 2015 (18e édition), dans la catégorie sciences humaines.
Il s’agit d’une récompense destinée à valoriser la thèse de jeunes docteurs dont le travail est susceptible de favoriser la compréhension du monde contemporain. Sont donc privilégiés des sujets aux approches innovantes, reliés aux thématiques d’actualité et dotés d’une forte pertinence sociale. Concrètement, l’obtention de cette récompense se traduit par la parution de la thèse aux Presses universitaires de France, et par une présentation succincte de la démarche de thèse dans un cahier spécial du journal Le Monde.
Julia Bührle, docteure en études germaniques (thèse réalisée en cotutelle entre l'université Sorbonne Nouvelle-Paris 3 et l'université de Stuttgart) sous la direction de Jürgen Ritte et de Klaus Hilzinger a obtenu le "Prix d'Excellence de la meilleure thèse de l'Université franco-allemande".
Emilie Oléron-Evans, docteure en études germaniques sous la direction de Michel Espagne a obtenu le Prix "Basulado-Aguirre" de la Chancellerie pour sa thèse intitulée : Transferts culturels et historiographie de l’art : le cas de Nikolaus Pevsner (1902-1983).
Cette thèse étudie les transferts culturels à travers lesquels l’historien d’art d’origine juive allemande Nikolaus Pevsner (1902-1983) émigrant en Grande-Bretagne en 1933, a construit les conditions de sa propre intégration et modifié pour cela le périmètre de sa discipline, d’un point de vue social, institutionnel et thématique.