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Diplômés, UFR LLCSE

Portrait de Tiphaine Croville, diplômée de la Sorbonne Nouvelle et autrice d'une trilogie fantasy

le 18 mai 2017

Chargée de communication dans une startup, Tiphaine Croville est aussi l'autrice de la trilogie fantasy Phitanie.

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  • Quel est votre parcours universitaire ?

Après un bac scientifique, je n’avais pas envie de faire une prépa et de devenir ingénieure. J’étais attirée par le fait d’être en contact avec les gens, je me suis donc décidée à faire une licence de communication, que j’ai complétée par une licence de lettres modernes pour approfondir ma culture générale et surtout parce que j’aimais la littérature.

Comme la Sorbonne Nouvelle proposait la double licence la plus intéressante, c’est là que je me suis inscrite. J’y suis restée jusqu’en master 1 : j’ai fait mon master 2 au Celsa.

  • Comment se sont déroulées vos années de licence ?

Au départ ce n’était pas évident : après un bac S, faire des commentaires de textes a été rude ! Mais j’ai rapidement progressé et trouvé ma voie, notamment parce que j’ai été bien accompagnée par les enseignants. Je trouve que la majorité d’entre eux était super, ils étaient clairs, pédagogues et disponibles. J’ai aussi participé à la création d’un journal étudiant avec une dizaine d’autres personnes de ma double licence : on trouvait cela dommage que cette université consacrée aux lettres et aux arts n’en possède pas. On se retrouvait après les cours pour réfléchir à la création d’un magazine qu’on distribuerait gratuitement. J’y ai écrit plusieurs chroniques et publié un poème.

  • Vous avez publié deux romans, pouvez-vous nous en dire plus ?

Je sais que c’est cliché de dire « J’écris depuis toujours ». Mais lorsque mes parents m’ont ressorti il y a peu de temps des poèmes que j’écrivais quand j’étais en primaire – avec des rimes pas très riches, je vous l’accorde – je me suis dit que ce n’était peut-être pas un si gros stéréotype. J’ai toujours aimé faire chanter les mots ensemble, et j’ai toujours eu beaucoup d’imagination. J’ai commencé par écrire des poèmes, puis au collège j’essayais d’écrire des nouvelles, qui ne dépassaient généralement pas trois pages. C’est en terminale et pendant mes années à la Sorbonne Nouvelle que j’ai commencé à écrire ma trilogie fantasy, Phitanie, dont les deux premiers tomes sont déjà parus. Je pense que ma formation en lettres modernes, et notamment le fait d’apprendre à étudier les textes en profondeur, m’ont aidée dans mon écriture. Toutes les rencontres que j’ai pu avoir m’ont aussi inspirée, comme cette enseignante de culture générale qui titillait mon imagination pendant ses cours. 

  • Vous êtes chargée de communication pour Airinov. A quel moment dans votre cursus avez-vous favorisé la partie communication par rapport à la partie lettres ?

Au moment du master. J’ai décidé, pour le master 2, de passer le concours du Celsa, pour son aspect professionnalisant. Je n’aurais jamais pu l’avoir sans la Sorbonne Nouvelle : je trouve que j’ai été très bien préparée au concours à l’université !

Là-bas, j’ai fait mon stage de fin d’études chez Thomas Cook, puis j’y ai été embauchée en tant que chargée de communication junior. Je faisais des choses très diverses. J’y suis restée deux ans, puis il y a plus d’un an j’ai rejoint Airinov, qui est une startup dans le domaine de l’agriculture, cette fois en tant que chargée de communication senior. Comme je suis seule à mon poste, j’ai encore plus de choses à charge : communication interne, marketing, relations presse mais aussi graphisme, et community management !

C’est très différent de travailler dans une startup, l’organisation est beaucoup plus collégiale, tout le monde a une vraie implication dans l’avenir de l’entreprise. Avant, j’étais plus une exécutante, maintenant, c’est moi qui prend les décisions. J’ai beaucoup plus de responsabilités.

  • Pour vous, il y a un lien entre vos deux activités ?

Tout à fait ! L’une sert l’autre, se nourrit de l’autre. Mon expérience de la communication m’aide en tant qu’écrivaine, car en tant que jeune autrice, il faut que je réussisse à mettre en avant mon livre : je mobilise donc toutes mes compétences pour ça, j’ai pu me faire un site, entrer en contact avec des personnes influentes, etc. Et dans mon métier de communicante, on a souvent trouvé que mon parcours de littéraire et mon activité d’écriture étaient un plus : on sait que j’ai de l’imagination et que, normalement, j’écris bien.

Travailler dans le milieu de l’édition serait une bonne opportunité car cela me permettrait de lier les deux !

  • Quels sont vos projets à venir ?

Sur le plan professionnel, j’apprécie mon environnement, mais je sais que je n’y resterai pas dix ans : j’aimerais bien changer de secteur après. Car ce que je trouve très intéressant avec la communication, c’est qu’on touche à tout !

Et pour mon activité d’écrivaine, le dernier tome de Phitanie sort en décembre. Pour la suite, j’ai déjà d’autres projets en tête, notamment un roman dont l’héroïne serait étudiante… à la Sorbonne Nouvelle ! J’écris aussi toujours des poèmes.

  • Quel serait votre conseil pour les étudiant.e.s de la Sorbonne Nouvelle ?

Profitez de tous les cours et expériences que vous pouvez avoir, et ne renoncez jamais à vos rêves ! Et si jamais vous avez des doutes sur votre orientation, ne vous pensez pas enfermés dans une case. On peut toujours partir ailleurs et rebondir.

Pour vous tenir au courant de l'actualité de Tiphaine Croville, n'hésitez pas à visiter son site.


Type :
Portrait
Contact :
Alice Bambaggi, service civique chargée du développement du réseau Alumni

mise à jour le 12 décembre 2017


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