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Portrait de Jérémy Mazeron, membre de l'équipe du Scénoscope#9

le 15 mai 2015

Étudiant en master 2 pro Métiers de la production théâtrale, Jérémy Mazeron est actuellement en apprentissage aux Rencontres chorégraphiques Internationales de Seine-Saint-Denis et membre de l'équipe du Scénoscope#9.

Profil Jérémy-1.jpg
  • Pouvez-vous nous présenter votre parcours universitaire ?
Après un bac scientifique, j’ai commencé mon parcours universitaire à l’Université Blaise Pascal - Clermont II en licence de physique. Dès la deuxième année, j’ai cependant senti que ma curiosité pour les arts prenait de plus en plus de place et j’ai donc décidé de me réorienter vers une licence d’histoire de l’art et arts du spectacle. Je me suis installé à Paris à la fin de ma licence pour effectuer une première année de master recherche en histoire de l’art contemporain à Paris 4. C’est lors de cette année que je suis réellement devenu un spectateur assidu de danse et de théâtre. Ne souhaitant pas continuer sur la voie de la recherche, c’est tout naturellement que j’ai postulé au master 2 professionnel Métiers de la production théâtrale de la Sorbonne Nouvelle, qui répondait à la fois à mon envie de professionnalisation par l’apprentissage et à mon intérêt de plus en plus fort pour le spectacle vivant.
 
  • Vous faites partie de l'équipe du Scénoscope#9, pouvez-vous nous en dire plus ?
Le Scénoscope est un événement culturel organisé chaque année par les étudiants du master. Chaque promotion est parrainée par un directeur ou une directrice de théâtre, théâtre qui est aussi le partenaire du Scénoscope et avec lequel nous sommes invités à collaborer. Chaque édition de l’événement est donc une aventure entièrement nouvelle : nouveaux étudiants, nouveau théâtre partenaire, nouveau lieu…
Le Scénoscope est l’occasion de porter notre propre projet, depuis sa conception jusqu’à son bilan, et ce dans tous les domaines : production et montage du budget, communication, dramaturgie etc. Si construire un projet à 17 est parfois un véritable défi et une source de tension, il s’agit surtout d’un superbe outil pour penser de nouveaux modes d’organisation, pour s’enrichir de nos expériences collectives et pour décupler nos forces individuelles. Nous avons opté pour une organisation transversale et réellement collective, dans laquelle des tâches peuvent être déléguées mais où chaque décision importante doit être collégiale, en préférant au vote le consensus.
Cette année, notre marraine est Marie-José Malis, directrice de La Commune centre dramatique national d’Aubervilliers. Pour le Scénoscope #9, nous avons décidé de questionner la place de la culture aujourd’hui dans la ville et dans la vie de ses habitants, à partir de l’espace où nous devons travailler : Aubervilliers. Trois artistes vont produire des formes courtes qui seront jouées dans différents espaces de la ville, puis qui seront le matériau de départ d’une journée de discussions lors de laquelle nous envahirons le théâtre et le square attenant. Pour ne rien louper du projet, je vous invite à consulter notre site internet, ou à nous suivre sur les réseaux sociaux !
   >  www.equiparts.fr
   >  Facebook : Equip Arts
   >  Twitter : @scenoscope
 
  • Vous êtes actuellement en apprentissage, que vous apporte cette expérience ? Quelles sont vos missions aux Rencontres chorégraphiques Internationales de Seine-Saint-Denis ? 
L’apprentissage est pour moi la principale qualité de cette formation. Cette  expérience permet réellement de compléter les acquis théoriques enseignés à l’université et, bien plus qu’un stage long en fin de cursus, l’apprentissage est une occasion unique d’avoir une réelle place dans une structure pendant un an environ. La présence sur une longue durée permet à l’employeur de confier plus de responsabilités à l’apprenti et donc plus d’outils pour se former.
Grâce à cette expérience, je découvre le fonctionnement d’une structure en tant que salarié sur une année complète, ce qui est particulièrement important aux Rencontres Chorégraphiques puisque l’activité principale est l’organisation d’un festival et que les rythmes et les missions sont donc très différents selon les périodes. En tant qu’assistant d’administration, ma mission principale est le suivi administratif des compagnies invitées pour le festival. Cette année, 25 compagnies sont accueillies et viennent de nombreux pays en Europe mais aussi de Corée, du Japon, du Brésil ou d’Australie. Je me forme ainsi réellement à l’accueil d’artistes étrangers en France, aux différentes démarches administratives à effectuer pour présenter un spectacle selon la législation française tout en prenant en compte les spécificités de structuration de toutes les compagnies, parfois très émergentes.

  • Quels sont vos projets futurs ?
Le futur est pour l’instant marqué par des échéances à court terme : l’organisation du Scénoscope, la rédaction d’un mémoire et la fin de mon contrat d’apprentissage. Pour la suite, j’envisage de continuer dans la voie entamée cette année en cherchant un poste dans l’administration ou la production d’une structure attachée au développement et à la diffusion de la danse contemporaine.
En parallèle, je souhaite continuer d’entretenir une approche pluridisciplinaire en gardant un lien avec l’art contemporain, par des projets de commissariat d’expositions et par l’ouverture prochaine, avec Marion Lemoult et François Maurisse, d’une site internet dédié à la présentation d’artistes. Enfin, dans le cadre de la prochaine exposition du Pavillon Vendôme, je suis invité à donner une conférence sur l’œuvre photographique de Peter Hujar que j’ai étudiée lors de ma première année de master.
 
  • Un conseil à donner aux étudiants de la Sorbonne Nouvelle ?
Difficile de donner un conseil alors que je n’ai pas moi-même terminé mes études et que je n’ai pour l’instant aucun recul sur ma formation. Je pense cependant que, si j’ai pris tant de plaisir à recevoir une formation universitaire, à développer mes outils théoriques, c’est en grande partie parce que je les ai complétés par de nombreux stages dans des structures très diverses. Il est à mon avis très positif de diversifier les expériences, afin d’avoir un profil le plus ouvert possible.

Type :
Portrait
Contact :
Sous-direction de la Communication

mise à jour le 9 décembre 2015


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