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Portrait de Jeanne Seignol

Jeanne, diplômée d'une licence d'anglais, nous parle de son parcours, de ses expériences et de sa chaîne youtube "Jeannot se livre" !

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  • Pouvez-vous vous présenter ?
Je m'appelle Jeanne Seignol. J'ai 22 ans. Je suis Booktubeuse. Késako ? J'ai crée en septembre 2017 l’émission littéraire « Jeannot se livre » sur Youtube afin de partager ma passion pour le livre, et de répondre à tout un genre de questions qui me trotte dans la tête.
J'ai grandi et je vis en Seine Saint Denis, département cher à mon cœur. Dans mon cursus scolaire, mes professeurs ont réussi à me transmettre leur amour pour la littérature sans trop de mal. Il faut dire que ma maman avait fait la plus majeure partie du travail. Mais ce sera seulement vers la fin du lycée que je me mettrais régulièrement à lire. A cet époque je m'intéresse aussi au journalisme et souhaite en apprendre plus sur ce métier qui manie les mots.

  • Quel est votre parcours universitaire ?
Après un Service Civique à Canal 93 (Bobigny), je deviens étudiante à Sorbonne Nouvelle Paris 3 en licence d'anglais. Cette licence était la case à cocher avant de pouvoir intégrer les écoles de journalisme en master. Ayant un bon niveau d'anglais, cela était pour moi un choix logique. Je suis mes cours sans trop de problème et me voit passionnée par mes cours de littérature anglophone. Avec le temps libre que me permet ce cursus, je rejoins vite le monde du travail. De nature très dynamique, j'ai du mal à faire une seule chose à la fois, un défaut que j'essaye de dompter. Après ma première année de licence, je fais un stage de trois mois chez le magazine l'Etudiant. Je m'épanouie et découvre la vidéo, un format que je n'avais jamais envisagé auparavant. Je crée alors la chronique vidéo hebdomadaire « Books et Bronzette ». Cette dernière aura huit épisodes. Pendant la période estivale, je parle de livres en vidéo et ne sait pas encore à quel point je vais avoir du mal à me séparer de la caméra.

  • Après votre licence, à la Sorbonne Nouvelle, vous avez suivi une formation à la StreetSchool, en quoi consiste cette formation ?
Au début de ma deuxième année de licence, surprise : l'Etudiant me garde comme chroniqueuse. Je saute de joie et crée la chronique « Trendy Books » qui comptera plus de trente cinq épisodes. L'année est difficile, je jongle entre ma licence d'anglais, une autre licence d'AES à distance (quand je vous dit que j'ai du mal à me canaliser...) et le travail. Ma tête est prête à exploser mais je suis si fière de ce que j'entreprends qu'il est trop difficile pour moi de m'arrêter.
Puis, à la fin de ma deuxième année, j'arrête mes chroniques chez l'Etudiant et postule à la Street School, une formation de journalisme gratuite lancée par StreetPress. La formation n'étant pas diplômante, je continue ma licence d'anglais à distance. L'année était dense mais riche en émotions. En quelques mois je me suis dépassée, j'ai pris des risques et je me suis épanouie. Je me suis ainsi rapprochée du monde journalistique, en pigant pour StreetPress, Cheek Magazine, et Libération.

  • Vous avez lancé votre chaîne youtube ? Quelle en est le thème ?
Après ça, je décide de lancer ma propre émission littéraire « Jeannot se livre » afin de pouvoir faire ce dont j'ai vraiment envie. La chaîne a pour ambition de parler de livres, à tout le monde, pour tout le monde. Avec un ton décalé, je parle une semaine de l'importance de la littérature jeune adulte, une autre je teste un concept littéraire amusant, ou encore je reviens dans le temps en restituant l'histoire du livre d'horreur. La chaîne n'a que quelques mois mais j'ai enfin le sentiment d'avoir trouvé ce qui me plait. Les réponses sont très positives et cela m'encourage pour la suite. Je profite également de cette année pour préparer les concours d'écoles en journalisme, un cursus dont je suis sûre, découleront de folles aventures.

  • Un conseil à donner à vos camarades ? 
Si je devais donner un conseil à mes camarades de fac, ce serait de ne pas se faire avoir par le temps libre et les longues vacances pour binge-watcher des séries (bon, je l'ai peut-être fait un peu au début j'avoue...) mais de prendre ce temps comme une opportunité, et de savoir le combler avec un projet. L'université permet beaucoup d'autonomie et de libertés, ce qui est souvent mal vécu par les étudiants mais j'ai envie de vous dire que cela peut être une chance, et le meilleur moment pour construire votre avenir.
Type :
Portrait
Contact :
Yosra EL HELLAL

mise à jour le 16 juillet 2024


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