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Portrait de Florian Tardif

le 6 novembre 2018

Rencontre avec Florian Tardif, diplômé du Master Journalisme Européen - journalisme bilingue parcours français-anglais, et Journaliste Rédacteur à CNEWS

Photo de Florian Tardif
  • Quel a été votre parcours au sein de la Sorbonne Nouvelle ?

Lors de mon entrée à l’université, je n’imaginais pas pouvoir devenir, cinq ans plus tard, journaliste télévisuel. Cependant, j’estimais que l’apprentissage d’une langue étrangère était essentiel quant à la suite de mon parcours professionnel. J’ai donc décidé de faire une Licence d’anglais à distance afin de pouvoir continuer à suivre des cours de théâtre, ma passion. J’ai poursuivi en Master 1, Études internationales, afin de me spécialiser en politique. Conscient que mon niveau d’anglais était encore perfectible, j’ai décidé de me rendre à Londres pendant 8 mois. J’ai ainsi pu me familiariser avec la langue et la culture anglaise. Fort de cette expérience formatrice, je suis rentré en France afin de pouvoir intégrer le Master 2 Journalisme Européen en présentiel cette fois. Cela fait maintenant près d’un an que je suis diplômé.

  • Quel est votre poste actuel ?

Actuellement, je travaille à la réalisation de l’émission « Punchline », chaque soir, avec Laurence Ferrari. C’est-à-dire que j’écoute les interviews politiques et suis avec attention les déplacements du gouvernement et de l’opposition, en France comme à l’étranger, afin de pouvoir dénicher la « petite phrase » qui permettra d’animer le débat. Lorsque l’émission est terminée, je rédige et monte des sujets politiques. En cas de «breaking » (lorsqu’un évènement important se déroule), je suis en charge de descendre en plateau, afin d’assister le présentateur en direct. Je reviens ainsi sur les différents éléments dont nous disposons à l’heure actuelle. C’est un travail éprouvant mais extrêmement enrichissant.

  • Comment s’est déroulée votre recherche d’emploi ?

Ma dernière année à la Sorbonne Nouvelle fut particulière, car marquée par la campagne présidentielle. Passionné par la politique, j’ai profité de cette opportunité pour assister aux débats des primaires de la droite et de la gauche au sein de différents QG de campagne. Fort de cette expérience enrichissante, j’ai commencé ma recherche de stage. Je me suis rapidement tourné vers le journalisme télévisuel. Après avoir essuyé un premier refus chez ITélé (qui deviendra CNews) pour cause d’agenda, j’ai recontacté la direction lorsqu’une offre d’« assistant présentateur » se présenta à moi. Cette fois-ci les dates ne constituaient pas un frein à mon embauche. J’ai commencé dans la foulée. Je fus en charge d’assister Audrey Pulvar, Laurence Ferrari, Patrice Boisfer et Nelly Daynac, dans la réalisation de leurs émissions. J’ai été aux côtés de ces différents présentateurs, lors du premier tour de l’élection présidentielle, lors de la victoire d’Emmanuel Macron, mais aussi lors des attentats terroristes de Londres, de Paris et de Manchester. Autant d’évènements qui rythment notre quotidien. Suite à mon stage, j’ai été recontacté afin d’aider à la création d’un nouveau programme l’après-midi, sur la chaîne. J’ai été embauché dans la foulée. Puis j’ai gravi les échelons un par un avant de présenter le journal à l’occasion du mariage princier de Meghan et Harry. Une expérience qui restera à jamais gravée dans ma mémoire.

  • Quels sont vos projets ?

Je souhaiterais intégrer le service politique de CNEWS afin de pouvoir couvrir la campagne municipale, l’année prochaine.

  • Quel est votre conseil pour les étudiants de la Sorbonne Nouvelle ?

«Il faut cultiver notre jardin ». Sortir des sentiers battus. Etymologiquement, l’étudiant, c’est celui qui cherche à acquérir une connaissance. J’estime que ce savoir ne doit pas être uniquement transmis par les professeurs. C’est à nous d’explorer, de découvrir, d’apprendre par nous-mêmes. C’est ce que j’ai essayé de faire durant mes années à la Sorbonne Nouvelle. Il faut parfois sortir du confort que peut représenter la vie étudiante. Le passage à la vie professionnelle n’en sera que moins rude.  Ne jamais cesser de s’interroger car l’expérience est le « fondement de toutes nos connaissances ».


Type :
Portrait
Contact :
Frida Fofana - aide au développement du réseau Alumni en Service Civique

mise à jour le 7 mai 2019


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