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Portrait de Christian Bogey, technicien audiovisuel

le 15 avril 2015

Technicien audiovisuel au sein de l'ENEAD depuis une vingtaine d'années, Christian Bogey accompagne notamment les étudiants pour leurs montages vidéo lors du Festival objectif censier.

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  • Pouvez-vous nous dire quelques mots sur votre parcours ?
En réalité je suis arrivé par hasard dans l’administration. A la fin de mon CAP pour devenir menuisier j’ai eu un accident qui m’a dissuadé de poursuivre dans cette voie. Je suis alors rentré en tant qu’appariteur à l’Université Paris Descartes pour, quelques mois plus tard, intégrer leur atelier. Nous travaillions alors sur la création de prototype à partir de vidéo. C’est à partir de ce moment-là que j’ai souhaité poursuivre dans le domaine audiovisuel et ai obtenu un stage dans le service audiovisuel qui venait de se créer. Pour des raisons personnelles j’ai ensuite quitté l’université pour ouvrir, dans les années 1986-87 une entreprise de décoration car suite à de multiples expériences professionnelles dans la radio, le cinéma (en tant qu’électricien sur les plateaux), j’avais quelques contacts intéressants. Quelques années plus tard et cherchant davantage de stabilité, un poste m’est proposé à la Sorbonne Nouvelle par le directeur du CAVI (Centre Audiovisuel et Informatique) – qui correspond à l’ENEAD à présent, sous-direction de la DSIC - en tant que technicien audiovisuel. Les débuts ne sont pas évidents : le matériel audio ne comprenant qu’une télévision et deux magnétoscopes ! Nous sommes à ce moment au tout début du montage numérique et je souhaitais vraiment passer au montage virtuel. Après l’acquisition par l’université de matériels et l’arrivée de nouveaux logiciels plus performants, ma plus grande satisfaction est la salle de montage multimédia en 500A installée en 2009.

  • Quelles sont vos missions au sein de l'Université ? Qu'est-ce qui vous plaît le plus dans votre métier ?
Je travaille à la fois avec les enseignants et les étudiants. Les missions vont de la captation de conférences, de séminaires aux conseils auprès des étudiants pour réaliser leurs projets et les accompagner pour faire leurs montages vidéo. Ce qui me plaît le plus c’est ce contact avec les étudiants. Je me suis battu pour que la technique rentre à la Sorbonne Nouvelle et pour que les étudiants mettent les mains dans le « cambouis ». Les outils numériques se sont démocratisés avec les années, il est donc plus facile pour les étudiants d’avoir accès au montage vidéo et c’est une bonne chose.  En 2009, on m’a proposé de faire partie de la grande aventure du Festival objectif censier, j’ai tout de suite accepté. Voilà maintenant 7 ans que ce festival existe et c’est une formidable expérience. Pour le festival, je rencontre généralement les groupes début novembre afin de leur présenter les moyens matériels que nous pouvons mettre à disposition et je les conseille pour le prêt du matériel. Je les revois ensuite quelques mois plus tard pour les aider à réaliser le montage, ce dernier prend environ six semaines.
 
  • Quel est votre meilleur souvenir à la Sorbonne Nouvelle ?
J’ai beaucoup de bons souvenirs, les meilleurs sont liés au Festival objectif censier et à la salle 500A. Il y a peu de temps j’ai dîné avec un ancien élève de l’Université. A l’époque, il suivait un cursus en médiation culturelle mais était intéressé par le montage vidéo. Il m’avait donc contacté pour en découvrir un peu plus. Il avait ainsi réalisé une vidéo et il m’a dit au cours du repas que c’est grâce à cette dernière qu’il avait trouvé du travail dans une grande entreprise de cosmétiques, que sa vie avait changé grâce à moi. Dans ces cas-là j’ai l’impression d’avoir servi à quelque chose. C’est pareil lorsque j’assiste à la projection des courts-métrages lors du festival, ça fait plaisir.

  • Vous allez bientôt quitter la Sorbonne Nouvelle, quels sont vos projets futurs ?
J’ai toujours aimé la musique, et vais donc repartir dans cette voie... J’ai également des projets vidéo mis de côté par manque de temps que je compte reprendre. Et puis je restaure toujours du vieux matériels hifi, c’est toujours mon côté manuel.
 
  • Avez-vous un conseil à donner à nos étudiants ?
Oui, parfois je leur dis qu’un de ces jours il faudra aller dans la vraie vie, aller se frotter au monde du travail parce que ce n’est pas toujours facile. Et puis, il ne faut pas hésiter à intégrer des équipes de tournage pour découvrir tous les corps de métiers et partir du bas de l’échelle. C’est comme ça qu’on apprend. C’est bien d’aller voir ailleurs aussi, voyager, découvrir.

Type :
Portrait
Contact :
Sous-direction de la Communication

mise à jour le 13 octobre 2015


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