Colloque international

Organisateur(s) : EA 4223 CEREG, Anja Schnabel + Internationale Peter Weiss Gesellschaft; Centre de recherche sur le monde germanique; Deutscher Akademischer Austauschdienst; Maison Heinrich Heine; Institut Goethe Paris

Contact(s) : schnabel@peterweiss.org

La société internationale Peter Weiss (IPWG) fêtera l'année prochaine son vingtième anniversaire. A cette occasion, elle organise un congrès international intitulé « Peter Weiss : Blick zurück - Blick nach vorn », du 15 avril au 18 avril 2009 à la Maison Heinrich Heine et à l'Institut Goethe à Paris, qui mettra en son centre la diversité de l'œuvre artistique de Peter Weiss en soulignant sa portée politique. Le colloque scientifique qui aura lieu le 16 et 17 avril à la Maison Heinrich Heine s'intéressera entre autres à la question des relations entre Peter Weiss, Rimbaud et Dante, à la nouvelle mise en scène de « Marat/Sade » à Hambourg, à la controverse entre Weiss et Hans Magnus Enzensberger d'un point de vue post-colonial, à l'importance du « Lied von der Erde » de Gustav Mahler pour L'esthétique de la résistance de Peter Weiss ou encore à la bibliothèque de l'auteur - dont une partie se trouve aux archives de la Akademie der Künste à Berlin, l'autre à Stockholm. Le colloque se fixe comme objectif d'une part d'éclairer les relations entre peinture, film et écriture dans l'œuvre de Peter Weiss, et d'autre part de souligner l'actualité de l'auteur même après la chute du mur. Le caractère international de la manifestation - les intervenants viennent de France, Allemagne, Italie, Angleterre et États-Unis - garantit le niveau scientifique élevé des exposés et des discussions. Une publication des actes est prévue. A côte de ce programme scientifique, un programme culturel est organisé à l'Institut Goethe. Sont prévues le vernissage d'une exposition, « Peter Weiss. Autor, bildender Künstler, Filmemacher », une lecture scénique en français et en allemand du texte « Der Schatten des Körpers des Kutschers» et la projection d'un film documentaire de Peter Weiss.