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Myriam Suchet, titulaire de la Chaire d'études de la France contemporaine 2014-2015
La Chaire d'études de la France contemporaine lancée, en octobre 2006 accueille chaque année un(e) chercheur(e) français(e), les champs d’intérêt variant d’un titulaire à l’autre.
Myriam Suchet, MCF à l'Université Sorbonne Nouvelle - Paris 3 et directrice du Centre d'études québécoises, a été titulaire en 2014-2015.
Note d'intention, par Myriam Suchet
Pour la session d’hiver 2015, la Chaire de la France contemporaine fonctionnera à la manière d’un petit laboratoire d’innovations et de créations scientifiques actuelles. Il s’agira donc moins d’exposer au public québécois un savoir déjà constitué à propos de la France contemporaine dans une discipline répertoriée (lettres, arts, sciences politiques, sociologie, etc.) que d’expérimenter ensemble de nouvelles pratiques de recherche. Car, s’il est un effort scientifique particulièrement remarquable et prometteur ces temps-ci, c’est à mes yeux celui qui travaille à transformer nos habitudes d’enseignement et de recherche au sein d’UniverCités en pleine reconfiguration. Être chercheur.e en France aujourd’hui implique de se décentrer, de se déplacer loin des zones confortables des savoirs institués pour penser la recherche comme une force de frayage. D'où la mise en place de 3 dispositifs :
- Un séjour en Haïti pour prendre part aux Nuits amérindiennes qui feront se rencontrer auteur.e.s et chercheur.e.s en quête de troisième terme pour renégocier les relations bilatérales trop frontales pour être créatrices de possibles renouvelés.
Note d'intention, par Myriam Suchet
Pour la session d’hiver 2015, la Chaire de la France contemporaine fonctionnera à la manière d’un petit laboratoire d’innovations et de créations scientifiques actuelles. Il s’agira donc moins d’exposer au public québécois un savoir déjà constitué à propos de la France contemporaine dans une discipline répertoriée (lettres, arts, sciences politiques, sociologie, etc.) que d’expérimenter ensemble de nouvelles pratiques de recherche. Car, s’il est un effort scientifique particulièrement remarquable et prometteur ces temps-ci, c’est à mes yeux celui qui travaille à transformer nos habitudes d’enseignement et de recherche au sein d’UniverCités en pleine reconfiguration. Être chercheur.e en France aujourd’hui implique de se décentrer, de se déplacer loin des zones confortables des savoirs institués pour penser la recherche comme une force de frayage. D'où la mise en place de 3 dispositifs :
- Un cycle de 5 rencontres indisciplinaires (le graphisme est de Pierre Tandille), dont l'objectif est de donner à voir une recherche qui expérimente, en collectif et à la croisée de la théorie, de la pratique et de la création, des formes sensibles de connaissances et d'expériences au lieu de reconduire le format conférencier délivrant un savoir déjà constitué à propos de tel ou tel objet dans tel ou tel domaine. Chaque rencontre s'invente dans un lieu singulier, avec un format différent et s'articule autour d'un objet-navette permettant la rencontre de chercheur.e.s-artistes-praticien.ne.s...
- Retrouvez le premier invité, Pascal Nicolas-Le Strat, dans une vidéo intitulée "À la découverte des interstices urbains", réalisée par le Consulat de France à Montréal. Voyez aussi quelques photos par ici !
- Un atelier cartographique autour de la traduction, réunissant 10 collègues d'institutions universitaires et d'associations militantes.
- Un séjour en Haïti pour prendre part aux Nuits amérindiennes qui feront se rencontrer auteur.e.s et chercheur.e.s en quête de troisième terme pour renégocier les relations bilatérales trop frontales pour être créatrices de possibles renouvelés.
mise à jour le 3 janvier 2017
