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Mémoire professionnel

T0PT014 / coef. 9 / 18 ECTS (50% rapport d'apprentissage, 50% mémoire)

Au cours de leur formation pratique et théorique les étudiant.e.s devront réaliser un mémoire professionnel qui sera constitué de deux volets.

Le rapport d’apprentissage

Le premier volet est constitué d’un rapport d’apprentissage qui analyse en une page les compétences préexistantes, à la suite des expériences de stage et de la formation universitaire reçue, au moment de la signature du contrat d’apprentissage.
Les cinq pages suivantes seront centrées sur l’analyse du développement des compétences au cours de l’apprentissage en fonction du positionnement de l’apprenti.e dans l’équipe d’accueil, de la culture organisationnelle de l’entreprise et des missions confiées.
Le rapport d’apprentissage ouvrira ce bilan sur une réflexion autour des compétences encore à développer au cours de l’insertion professionnelle à venir ou déjà en cours si un CDD ou un CDI a été signé avant la fin de la période d’apprentissage

Principes du mémoire (de terrain)


Le second volet est le mémoire proprement dit, d’une longueur de 35 à 45 pages hors annexes, qui s’articulera autour d’une problématique en rapport avec la structure d’accueil de l’apprentissage et le champ professionnel que celui-ci a permis d’explorer.

La démarche de recherche s’inscrit dans une logique d’audit sur une stratégie de l’entreprise d’accueil en prise avec son environnement artistique, économique, politique et social et des actions entreprises pour conduire cette stratégie.
La problématisation consiste notamment à s’interroger sur le degré de pertinence des actions mises en place en rapport avec les objectifs stratégiques, les ressources budgétaires et humaines disponibles, sur les écarts entre les résultats attendus et les résultats observés ou mesurés. La mise en perspective de ces observations analytiques s’effectuera par un questionnement sur leurs points communs avec des problèmes généraux de régulation de la filière du spectacle vivant et leurs spécificités. Cette comparaison peut notamment s’appuyer sur des lectures théoriques et pragmatiques, ainsi que des comparaisons avec d’autres situations professionnelles connues. La problématisation de la question de recherche de terrain n’est pas tellement tournée vers une formalisation de préconisations pour l’amélioration des pratiques mais plutôt vers une compréhension de la complexité des obstacles rencontrés dans les actions menées ou du degré de fragilité / solidité des solutions expérimentées.
Selon les missions confiées dans l’entreprise, le questionnement peut se centrer sur les stratégies de développement des publics par la communication ou des actions de sensibilisation artistique, de quête d’opportunités de financement et de diffusion des spectacles, sur les modes de mise en relation des compagnies et des établissements
culturels (coopération / tensions lors de l’exploitation des spectacles dans les lieux ; résidences d’artistes par exemple).

Comme la disponibilité de temps est bien plus réduite pour mener des recherches bibliographiques qu’en master 1 ou un master 2 dit de recherche, la valeur ajoutée personnelle reposera en grande partie sur la qualité analytique de vos observations de terrain.
Il est souhaitable d’associer le/la maître d’alternance dans votre réflexion initiale, en complément du dialogue qui sera opéré lors de la première visite d’entreprise avec votre tuteur/trice pédagogique et bien entendu le/la directeur/trice de mémoire que vous aurez choisi.e.
Les missions peuvent éventuellement évoluer en fonction de votre axe de recherche, par exemple si une enquête vous paraît utile et est reconnue comme pertinente par votre employeur.
 


 


mise à jour le 5 mars 2024


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