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Didactique des langues
Crédits ECTS | 4 |
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Volume horaire total | 2 |
Volume horaire TD | 2 |
Notre monde globalisé serait-il devenu plus violent, ou a-t-il développé une conscience plus aiguë de la violence ? Si la société de l’information n’a sans doute jamais été mieux outillée pour détecter et dénoncer les actes violents, ce n’est pas sans une spectacularisation dont la violence, entre peurs et discours identitaires, se nourrit. De l’intercommunautaire à l’intime, en passant par des lieux qu’on aurait pu croire protégés (violence au travail, violences à l’école), celle-ci déploie désormais un tel spectre qu’il ne sera pas inutile d’interroger d’abord ce qu’on désigne quand on parle de violence – avant de se demander comment en sortir. A cet égard, sans méconnaître l’apport des philosophes, anthropologues, sociologues, c’est aux auteurs et aux textes littéraires qu’on reviendra pour étudier comment, à partir des outils qui sont les siens, la littérature (l’art plus généralement) s’est constitué très tôt en contre-violence : à la fois espace pédagogique et laboratoire de sociabilités qui s’actualise dans la communauté des lecteurs.
Gironde M. (dir). (2009). Les mémoires de la violence : littérature, peinture, photographie, cinéma. Paris : L’Harmattan.
Girard R. (1972). La violence et le sacré. Paris : Fayard.
Kristeva J. (1998). Visions capitales. Paris : RMN.
mise à jour le 18 septembre 2015