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du 12 avril 2010 au 16 avril 2010
Colloque international
Lieux : Université Sorbonne Nouvelle - Paris 3, Centre Censier, salle 414 / salle Las Vergnas, 13 rue de Santeuil, Paris 5ème / Bibliothèque de la LGC, 17 rue de la Sorbonne , Paris 5ème
Organisateurs : Eve Feuillebois-Pierunek, Zaïneb Ben Lagha, Philippe Daros - UMR 7528 Monde iranien et indien / EA 172 CERC (ED 120) / EA 1734
Contact : feuillebois-pierunek@wanadoo.fr
>Colloque en version audio
Présentation
Si le mot "marginal" dans son acception de personne vivant en dehors de la société est récent en français, le phénomène qu'il recouvre a probablement toujours existé, même si sa perception et les catégories de personnes en faisant partie ont constamment évolué au cours des temps. La marginalité est toujours relative : on est marginal par rapport à un groupe institutionnalisé, à une époque, dans un lieu donné et en référence à une norme sociale, morale ou intellectuelle. La marginalité renvoie donc à des contenus et des définitions très variables.Nous aurons donc à nous interroger sur la notion de norme et de transgression ou de déviance. Le domaine de la "transgression" qu'implique la marginalité peut être physique, social, ethnique, sexuel, intellectuel, religieux.Selon les époques, les lieux et les types de marginalité, le degré de tolérance de la société varie (exécution, rejet, pitié, indifférence, ...). Le marginal est perçu à la fois comme une menace et un rempart pour la société.Tout en étant le produit d'une société, les marginaux en sont le reflet inversé, ils la définissent négativement.C'est pourquoi le marginal est un instrument idéal pour l'écrivain qui veut critiquer la société, remettre en question un ordre établi ou questionner des opinions généralement acceptées sans discussion.Littérature et marginalité se rejoignent sur la place centrale qu'y occupe la singularité.
mise à jour le 8 mars 2015