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Le genre bref. Son discours, sa grammaire, son énonciation

du 29 mars 2017 au 30 mars 2017
 

Ce colloque fait suite au projet initié par F.Lefeuvre, I.Behr et M.Krazem intitulé Genres de discours brefs et formes linguistiques, formes linguistiques brèves et genres de discours et aux deux journées d’études qui lui ont été consacrées. Si lors de la première (Genres de discours brefs et grammaire) ont été présentés des travaux plutôt descriptifs, la seconde a vu émerger des interrogations non seulement sur des régularités syntaxiques mais aussi sur des phénomènes énonciatifs et subjectifs.
Parler de "genres de discours brefs", c’est supposer que la brièveté est un caractère qui détermine certains types de discours, centrés autour d’énoncés ou de textes (écrits ou oraux) qui sont par nature ou par contrainte brefs. Donc brefs par nécessité et non de façon contingente. L’objectif à l’origine était "d’explorer les liens entre genres de discours et formes grammaticales préférées, imposées vs. impossibles en relation avec l’idée de brièveté à la fois des genres et des formes". Mais dégager les particularités grammaticales (au sens large), énonciatives et discursives des divers genres de discours brefs, c’est aussi chercher à entrevoir des caractères, des structures, des mises en situation que partageraient en partie ces genres, des "anomalies" même par rapport aux formes longues, et qui seraient engendrés par la brièveté qu’ils ont en commun. Autrement dit, la question est de mettre au jour ce que la brièveté à la fois contraint et permet dans le champ linguistique, ce qu’elle apporte ou ce qu’elle interdit, les propriétés du langage qu’elle met en évidence et qui sont moins perceptibles autrement, et de s’interroger sur la légitimité qu’il y aurait à parler d’un genre bref en linguistique.


Type :
Colloque / Journée d'étude
Lieu(x) :
Université Aoyama Gakuin, Tokyo
Partenaires :
 

mise à jour le 12 février 2018


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