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Isabelle Foucrier

le 21 février 2012

Isabelle Foucrier travaille à la rédaction du magazine "Personne ne bouge !" sur Arte. Diplômée du Master 2 pro "Formation à la pratique du journalisme européen - parcours allemand", elle nous livre quelques éléments clés de son parcours professionnel....

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Quel est votre métier ?

Journaliste, réalisatrice, enquêtrice, pigiste, rédactrice, assistante de rédaction, hmmm... cela dépend un peu de la structure qui m'embauche ! Actuellement, je travaille à la rédaction du magazine hebdomadaire d'Arte « Personne ne bouge ! », où j'occupe diverses fonctions : idées de sujets allemands et français, recueil d'idées de sujets des pigistes allemands, gestion du site internet de l'émission, coordination des sujets tournés en Allemagne, adaptation de l'émission à la version allemande... Un poste bien hybride comme je les aime.

Pouvez-vous présenter votre parcours à la Sorbonne Nouvelle ?

C'était en 2006-2007. Admise au Master 2 professionnel « Formation à la pratique du journalisme européen - parcours allemand », j'ai suivi des enseignements théoriques et pratiques dispensés au centre d'Asnières. En seconde partie d'année, et sous la houlette de l'université, j'ai accompli trois stages radio en France (France Culture) et en Allemagne (Deutsche Welle à Bonn, Radio Multikulti à Berlin).

Quel a été votre parcours depuis la sortie de l'université jusqu'à l'exercice de votre emploi actuel ?

Quoique plutôt destinée à la radio ou la presse écrite, je suis entrée dans le métier par le biais de la télévision. Par Arte. Par le franco-allemand, en fait. Après la validation de mon diplôme, j'ai fait un long stage à l'émission "Karambolage", pour continuer à pratiquer l'allemand et approfondir ma connaissance de nos cousins germains. Suite à cela, j'ai collaboré à diverses émissions d'arte, d'abord comme assistante de rédaction puis comme journaliste (Chic, Metropolis, Giordano Hebdo). Parallèlement, j'ai co-réalisé un web-documentaire pour France 5 et j'ai commencé à travailler pour la presse écrite : revue de presse allemande pour slate.fr, piges société pour Les Inrockuptibles. J'ai aussi fait de l'enquête pour du documentaire ou des projets institutionnels. Aujourd'hui, j'aime l'idée de poser un peu mes valises quelque part.

Y a-t-il des compétences que vous avez acquises à l'université qui vous servent dans l'exercice de vos fonctions aujourd'hui ? 

Oui. Une certaine force de travail, d'une part, parce que le rythme du master était soutenu. Mais surtout, une solide maîtrise de l'allemand et une connaissance de l'Allemagne contemporaine (enjeux, acteurs), qui forment, ensemble, un signe distinctif indéniable sur le marché du travail un peu encombré des médias français.

Quels souvenirs gardez-vous de la Sorbonne Nouvelle ? 

Les enseignements furent de qualité, l'emploi du temps, équilibré, la bibliothèque, fournie, ce qui est l'essentiel. J'en garde un très bon souvenir humain aussi, fait d'un souci commun de maintenir un esprit de franche solidarité, ce qui n'est pas forcément évident, dans une promotion de 11 filles...

Quels conseils donneriez-vous aux étudiants d'aujourd'hui ? 

Il faut s'attendre à relativiser assez rapidement le monde professionnel, que l'on voit, avant d'y entrer, comme une forteresse impénétrable, peuplée de gens brillants, légitimes et très intimidants. Ah oui, et aussi : dans le monde des médias, ne jamais oublier de garder un peu d'auto-dérision.

 


Type :
Portrait

mise à jour le 6 juin 2013


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