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Interpréter pour traduire, de Danica Seleskovitch et Marianne Lederer, vient d'être réédité pour la cinquième fois.

le 21 novembre 2014

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Ce n'est pas trop dire que d'affirmer qu'Interpréter pour traduire fait aujourd'hui partie du petit nombre des classiques de la traductologie d'expression française. Quatre fois réédité de 1984 à 2001, toujours actuel, il était devenu difficile d'accès. La collection "Traductologiques" le remet aujourd'hui à la disposition des étudiants, des enseignants, des traducteurs et des chercheurs.
   
Ce livre fait la synthèse des études et réflexions menées par Danica Seleskovitch, conjointement avec Marianne Lederer, sur la traduction comme pratique professionnelle. Ce sont ces pages qui ont posé les bases de la théorie connue aujourd'hui dans le monde entier sous le nom de "Théorie interprétative de la traduction" (TIT). L'un des éléments centraux en est le concept de déverbalisation, qui a souvent été critiqué, mais que plusieurs théoriciens important ont aussi pu reprendre à leur compte.
   
Interprète de conférences renommée, Danica Seleskovitch fut amenée à formuler cette théorie avec le souci de comprendre sa propre pratique et de l'enseigner efficacement. Ce faisant, elle rompait des lances avec la linguistique d'il y a quelques décennies. L'enjeu était notamment d'obtenir une reconnaissance institutionnelle pour l'enseignement et la recherche en traduction, et de faire ainsi une place spécifique, dans l'université, à ce qu'on appelle aujourd'hui la "traductologie".

Danica Seleskovitch (1921-2001) a dirigé l'École Supérieure d'Interprètes et de Traducteurs (ESIT) de 1980 à 1989. Marianne Lederer lui a succédé de 1990 à 1999. 

Nouvelle édition revue et corrigée, novembre 2014.
Éditions Les Belles Lettres, collection Traductologiques.
Type :
Parution

mise à jour le 19 mai 2015


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