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Fertilisations croisées dans les arts, médias et langues

le 22 juin 2017

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Journée d’études, Université Sorbonne Nouvelle – Paris 3, Maison de la Recherche, 4 rue des Irlandais, 75005, Paris, le 22 juin 2017.

Programme [PDF - 12 Mo]


Présentation

Tisser, créer des liens, converger, grâce à des « fertilisations croisées». À partir de ce postulat, il est possible de s’interroger sur les dynamiques de production qui mêlent différentes formes artistiques, médias ou langues, afin de transgresser les limites pour une transformation et une réinvention des genres. L’entre-deux et les zones de contact provoquent-ils des frictions et des tensions intrinsèques à la création ? Dans ce contexte, il devient essentiel de distinguer plusieurs concepts qui tendent à se confondre : la pratique de l’intermédialité par exemple, s’applique à la « combinaison de médias », à la présence de deux médias au sein d’un même support, ou encore à la « transposition médiatique » et aux « références intermédiales». D’autre part, la transmédialité s’attarde sur la relation entre différents médias indépendants, mais également entre différents genres ou différentes disciplines. À travers des pratiques « inter-», « trans-», ou « pluri-», il ne s’agit pas d’uniformité, mais bien de transcendance, de différence, de conflits malgré les convergences qui ont toujours existé entre les différentes formes d’expression.

Le huitième numéro de Traits-d’Union et la journée d’études associée, cherchent à interroger, à l’image même de la nature transdisciplinaire de la revue, les logiques des productions aux carrefours des genres non seulement de l’ultra contemporain, mais aussi selon une vision diachronique. Comment se produit le sens ? Ces pratiques artistiques visent-elles d’autres sens ou sensations, de par leur caractère « multimédial » ou « multimatériel » ? Quelles relations existent entre la matière et l’idée ? Dans quelle mesure les démarches trans ou intermédiales font-elles preuve d’une situation frontalière (culturelle, linguistique, géographique, etc.) ? Ces conditions ont-elles une répercussion sur des thématiques, peut-être de prédilection, ou s’agit-il là plutôt de poétiques ? Et finalement, vivons-nous actuellement un moment clé de la production de l’être-entre, comme cela avait été déjà le cas pour les pratiques artistiques des avant-gardes ?

Le comité de sélection s’intéressera particulièrement, mais non exclusivement, aux propositions traitant des questions suivantes :

– Dans le domaine littéraire, l’emprunt à d’autres formes artistiques et médiatiques peut se faire de manière suggestive et allusive. Les correspondances entre les arts se manifestent à travers des échos synesthétiques ou des rhétoriques polyphoniques qui interrogent le rapport de l’être au monde, de manière sensible avec la mobilisation des sens. Par ailleurs, la relation réciproque entre texte et image a été et continue d’être l’apanage des chercheurs. La création d’images s’applique d’ailleurs aussi bien à la peinture, qu’à la photographie, le cinéma, etc. Barthes dit ainsi « Toute description littéraire est une vue», insistant sur l’analogie entre le texte et le visuel. Les notions de transmédialité, multimédialité et intermédialité sont en outre définies par Simon Morley s’intéressant à la relation de transposition entre mots et images dans l’art du XXe siècle, où cohabitent dans un même espace les deux modes d’expression. Le lien entre peinture et littérature s’illustre aussi grâce à la pratique de l’ekphrasis. Les deux modes d’expression ont souvent été confrontés à travers l’Histoire et les dialogues entre ces disciplines sont loin d’être récents. Les croisements peuvent être analysés lorsque les lacunes de l’un sont compensées par l’autre, lorsque les outils du peintre ou ceux de l’écrivain se mêlent au sein d’une œuvre. La question de l’intermédialité est d’ailleurs une branche essentielle dans la recherche comparatiste, s’intéressant aux carrefours des formes artistiques.

– Au théâtre, nombreuses sont les mises en scènes qui utilisent l’intermédialité, une pratique qui est courante depuis les années 1960 mais qui a augmenté au cours des années 1980-1990. Le théâtre se caractérise en réalisé par sa plurimédialité et nous pourrions nous demander si l’ajout de supports (les moyens matériels tels que les caméras, écrans, ou encore portables) enrichit uniquement l’esthétique mais aussi les thématiques. Quelles sortes d’expériences sensorielles sont offertes au public et quelles sont les répercussions des médias sur l’espace théâtral, scénique ou dramatique ?

Pour envoyer une proposition à la Journée d’études et pour le numéro 8 :

Les propositions de communications, sous forme d’abstracts (500 mots +/- 10 %, hors bibliographie), en langue française, accompagnées d’une courte notice biographique, sont à envoyer pour le 20 avril 2017par courriel, au format .doc, à contact@revuetraitsdunion.org.  La Journée d’études aura lieu le 22 juin 2017

Pour information, une sélection des articles sera publiée. Les articles retenus devront comprendre dans leur version finale environ 30 000 caractères +/- 10 %, espace compris, et seront à envoyer pour le 6 juillet 2017 (une deuxième sélection aura lieu à partir des articles complets).

Pour envoyer une proposition pour le numéro 8 uniquement :

Les propositions d’articles, sous forme d’abstracts (500 mots +/- 10 %, hors bibliographie), en langue française, accompagnées d’une courte notice biographique, sont à envoyer pour le 20 avril 2017 par courriel, au format .doc, à contact@revuetraitsdunion.org

Pour information, les articles retenus après une première sélection par le comité scientifique devront comprendre dans leur version finale environ 30 000 caractères +/- 10 %, espace compris, et seront à envoyer pour le 6 juillet 2017 (une deuxième sélection aura lieu à partir des articles complets).


Type :
Colloque / Journée d'étude

mise à jour le 7 juillet 2017


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