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Exposition « drôles d’oiseaux » de Jacques Subileau.

du 21 février 2019 au 16 mai 2019
 

Illustration Jacques Subileau

Cette exposition présente les derniers travaux de l’artiste Jacques Subileau, autour de peintures photographiques qui « déplacent » notre perception habituelle des milieux naturels, en hybridant les paysages naturels avec d’autres écosystèmes.

Sont également présentées une série de sculptures-peintures sur bois, qui sont autant d’oiseaux imaginaires qui viennent interroger l’érosion de la biodiversité et en particulier la disparition conséquente des espèces ces dernières décennies.

Voir aussi la table ronde : Imaginaires et biodiversité : les termes du dialogue

 



JACQUES SUBILEAU
Plasticien /musicien
L'homme et l'œuvre sont attachants tant ils ne font qu'un. Rien d'étonnant à cela lorsque l'on visite le parcours de l'artiste. La musique sous toutes ses formes, il ne l'a jamais quittée. Et cette dernière le lui rend bien.
D'abord en Argentine dans les années 70, il dirige les enregistrements de nombreux artistes de renom : Tarateno Rojas, Gustavo Bettelman , Juan José Mosalini, Jaime Roos, Tchango Farias Gomez... Puis, chassé par la dictature de Videla, il se retrouve en France où il organise la diaspora artistique, une sorte de résistance culturelle pour de très nombreux musiciens sud américains, avec lesquels il produit entre autres des albums comme Lagrima, Tango Rojo, ou Aquello. Ainsi il marque durablement l'histoire musicale de l'Amérique Latine. Les années 80, il les consacre principalement aux musiciens français : Hubert Félix Thiéfaine, Dan Ar Braz, Malicorne.
Il quitte alors la production pour présider le premier grand lieu de création et de répétition musicale à Paris, Campus, d'où émergent successivement l'essentiel des scènes rock alternatif, funk, puis rap.
Enfin, il est l'auteur de plusieurs essais musicologiques comme "jeunes, musique et médiation" ou "les musiques-sons".

Alors au début des années 2000, lorsqu'il renoue avec les arts plastiques, Jacques Subileau a de la musique plein les yeux, et lance son projet « musique en soi », une sorte de grande fresque icônophonique une interprétation originale des richesses inhérentes à l'histoire de la musique et aux fantastiques évolutions qui l'ont traversée au cours du XX° siècle. Ses travaux de plasticien ne procèdent pas uniquement de l'ordre esthétique : il s'agit pour lui d'accrocher de l'image aux mondes des sons qui nous accompagnent et qui nous habitent. Pour lui, l'harmonie des sons et des couleurs procèdent de la même fonction, et comme Kandinsky, il pense que la peinture est une sorte de diapason qui permet d'accorder l’homme, de le préparer à l'expérience musicale. Son œuvre met en scène des idées concernant la synthèse des arts ; ainsi dit-il volontiers « la musique mérite que la peinture lui parle et vice et versa ».
Les sons comme les couleurs forment des paysages agréables ou déplaisants, légers ou puissants, chauds ou froids, audibles ou inaudibles, ils pénètrent de manière décisive les communautés humaines. La musique vue de l'intérieur par Jacques Subileau nous fait dire que si celui-ci croisait un jour le petit prince, celui-ci à coup sûr lui demanderait de lui dessiner la musique, toutes les musiques.
C’est en 2O13 que son chemin croise celui du festival Olivier Messiaen au Pays de la Meije. Ce prestigieux compositeur de musique contemporaine qu’était Messiaen était également un ornithologue averti. L’écoute de la partition du maître, Oiseaux exotiques et la demande formulée par le festival va conduire Jacques Subileau à s’ouvrir pleinement au monde des oiseaux et de leur environnement. Depuis de nombreux travaux et expositions sont venues enrichir la création du plasticien. Chacune de ses expositions « Drôles d’oiseaux » est associée à des moments de réflexion et de sensibilisation liées à la protection de la biodiversité et de l’environnement.
« Inventer, créer, c’est surtout pour moi participer à la préservation de la biodiversité artistique et culturelle. Avec mes oiseaux imaginaires, je parle et fait parler de la nature mais surtout, à cette nature, j’apprends à lui parler vraiment ». 

QUELQUES ÉTAPES DU TRAVAIL DE JACQUES SUBILEAU AUTOUR DU THÈME DE L’ART ET DE LA NATURE :

- 2012 et 2013 La Grave, Festival Olivier Messiaen au pays de la Meije.
- 2014 Paris, L’ENGREF (AGROPARITECH Paris Maine).
- 2015 Montpellier, Corum Centre des Congrès pour ICCB (Intrenational Conference for Conservation in biology ).
- 2016 Castelnau-le-Lez, ( Nature en chantier)
- 2017 Montpellier ( Galerie GAZETTE CAFÉ ).


 

 

Type :
Exposition
Lieu(x) :
Maison de la Recherche - 4 rue des Irlandais - 75005 PARIS

mise à jour le 25 avril 2019


Renseignements

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