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Exils et transferts culturels dans l’Europe moderne

du 6 juin 2014 au 7 juin 2014

 

Colloque international

Lieu : Institut Hongrois de Paris, 92 rue Bonaparte, Paris 6e

Organisation :

Centre Interuniversitaire d’Études hongroises et finlandaises (CIEH-CIEFi) de la Sorbonne Nouvelle - Paris 3 en collaboration avec le Centre d’Études et de recherches Comparatistes (CERC) de la Sorbonne Nouvelle - Paris 3 le groupe de travail CODHIL du Département d’Études françaises de l’Université Eötvös Loránd de Budapest (ELTE) et l’Institut Hongrois de Paris

Contact : Judit Maár

Droits d'inscription : 20, 00 €uros (à régler sur place le jour du colloque)

Présentation :


L’exil, c’est la fissure à jamais creusée entre l’être humain et sa terre natale, entre l’individu et son vrai foyer, et la tristesse qu’il implique n’est pas surmontable” (Edward W. Said : Réflexions sur l’exil, Paris, Actes Sud, 2008.) Notre colloque se propose d’envisager l’exil dans une perspective plus particulière, celle de ses rapports avec les transferts culturels. L’exil y sera en effet traité comme un ressort important des échanges inter- et transculturels. L’accent portera donc moins sur le côté dramatique et douloureux de l’exil, tel qu’évoqué par Said que sur ses apports positifs, nés de la rencontre de l’Autre. Qu’il s’agisse de sa forme réelle ou imaginaire, l’exil signifie toujours une rupture ou une perturbation des relations avec la culture d’origine en même temps que la naissance et le développement de relations avec une culture étrangère. Les transferts culturels, assimilation selon Michel Espagne et Michale Werner, « des comportements, des textes, des formes, des valeurs, des modes de pensée étrangers », mettent en relation « deux systèmes autonomes et asymétriques ». « Les échanges entre cultures même s’ils reposent sur des éléments isolés, sur des itinéraires biographiques singuliers, ne peuvent être interprétés qu’à partir d’une compréhension globale de la conjoncture du pays d’accueil qui opère parfois de véritables transmutations des objets importés » (Transferts. Les relations interculturelles dans l’espace franco-allemand (XVIIIe et XIXe siècles). Textes réunis et présentés par Michel Espagne et Michale Werner, Éditions Recherche sur les Civilisations, Paris, 1988.)

L’exil en tant que porteur particulier de ces transferts offre donc ses fruits tant au pays d’accueil qu’au pays d’origine. Et l’on ne manquera pas d’envisager le cas particulièrement intéressant du retour d’exil, où le pays d’origine devient pays d’accueil.

Programme complet: cliquez ici [PDF - 2 Mo].

Type :
Colloque / Journée d'étude

mise à jour le 24 juin 2014


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