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Etudier en contexte de crise sanitaire

Introduction

L'année universitaire 2020-2021 a largement été perturbée par la crise sanitaire. C'est dans ce contexte que l'enquête intitulée "Etudier en contexte de crise sanitaire" a été menée entre le 22 mars et le 05 avril 2021 auprès de l'ensemble des étudiant.e.s ayant réalisé une inscription pédagogique (hors doctorant.e.s).

Elaborée par l'ENEAD et l'OVE, cette enquête fait suite à une première enquête réalisée durant l'été 2020 et qui traitait des effets du premier confinement aurpès des étudiant.e.s (lien vers cette enquête). Elle vise à davantage comprendre ce que les étudiant.e.s ont vécu et vivent encore pour permettre à l'université de toujours mieux s'adapter si une telle situation devait se reproduire.

Le taux de réponse s'élève à 32%. Les réponses des étudiant.e.s inscrit.e.s dans une formation  à distance ont fait l'objet d'un traitement spécifique et n'apparaîtront donc pas ici.

Ci-dessous, vous trouverez un aperçu des enseignements principaux de l'enquête. Si vous souhaitez prendre connaissance de l'ensemble des résultats, vous pouvez consulter le rapport complet.

Les résultats de cette enquête ont servi de base de travail au GT "rentrée 2021". Ils ont nourri les travaux du groupe et lui ont permis de proposer des préconisations et des mesures qui s'appliqueront dès le premier semestre 2021/2022 si la crise sanitaire devait perdurer.



Les conditions matérielles d'études


Pour cette partie, vous pouvez vous référer à l'enquête sur les conditions de suivi des cours à distance que nous avons menée au début de l'année universitaire 2020-2021 au moment de l'inscription administrative des étudiant.e.s.
 

Les cours à distance au 1er semestre - Les modalités d'enseignement




Parmi ceux.celles qui ont eu des cours en visioconférence :
 
  • 56% déclarent que la plupart de leurs enseignant.e.s ont parlé avec un support visuel ;
  • 34% que la plupart de leurs enseignant.e.s ont proposé des activités de réflexion individuelles ;
  • 25% que la plupart de leurs enseignant.e.s ont organisé des temps de discussion avec la classe;
  • 14% que la plupart de leurs enseignants ont organisé des travaux en sous groupes.
     
     

 
 

Les cours à distance au 1er semestre - Les interactions


Les répondant.e.s avaient la possibilité de classer par ordre de préférence les interactions qu'ils.elles trouvaient les plus utiles ou efficaces pour l'enseignement à distance.


Lecture : 87% des répondant.e.s ont placé les interactions par visioconférence en 1ère ou en 2ème position.
Notons également que les interactions par téléphone (SMS, Whatsapp...) arrivent en 4ème position (21%) et les interactions par téléphone (appel téléphonique) arrivent en cinquième et dernière position (14%).


Tous les formats proposés sont considérés comme aidants dans l'enseignement à distance. Néanmoins, ce sont les interactions qui sont considérées comme les plus aidantes : en effet, plus de 8/10 des répondant.e.s ont déclaré qu'interagir avec l'enseignant.e, recevoir des messages réguliers de l'enseignant.e, avoir des cours en visio interactifs et interagir avec les autres étudiant.e.s les aidaient dans l'enseignement à distance. Notons également que les cours en visio interactifs sont perçus comme beaucoup plus aidants que les cours en visio non interactifs.




 

Les cours à distance au 1er semestre - Evaluation des apprentissages




Lecture : 74% des répondant.e.s ont déclaré avoir eu des travaux à réaliser pour une date donnée dans la plupart de leurs cours..
Notons également que 32% des répondant.e.s de L1 ont eu des évaluations sous forme de QCM, questions courtes ou textes à trous dans la plupart de leurs cours contre 13% pour l'ensemble des répondant.e.s.






 

La reprise en partie en présentiel - 2ème semestre


43% des répondant.e.s ont déclaré ne pas avoir été concerné.e.s par la reprise des cours en présentiel, 42% ont été concerné.e.s pour quelques cours et 15% pour la plupart des cours.
 

 

Note : parmi les autres raisons, nous retrouvons essentiellement les problèmes de santé (déprime, dépression, peur de contaminer un proche), les problèmes d’emploi du temps (enchaînement de cours en présentiel et de cours en distanciel), les temps de transport trop longs ou encore l’incompatibilité entre les cours et l’emploi salarié.



 
 

L'adaptation à la situation


70% des répondant.e.s estiment avoir été très bien ou assez bien informé.e.s sur le format de leurs cours depuis novembre 2020.

Pour la grande majorité des répondant.e.s, la mise en place de l’enseignement à distance depuis novembre 2020 a créé de nombreuses difficultés organisationnelles ou d’interactions. C’était déjà le cas lors du 1er confinement entre les mois de mars et de mai 2020 mais il semblerait que les difficultés se soient accentuées entre le 1er confinement et la situation depuis novembre 2020.

 

Lecture : 74% des répondant.e.s ont indiqué que la mise en place de l'enseignement à distance à partir de novembre 2020 avait augmenté leur charge de travail (ils.elles étaient 47% a avoir déclaré cela lors de l'enquête précédente portant sur le 1er confinement).


La situation financière




 
Lecture : 40% des répondant.e.s étaient en emploi avant la crise sanitaire. Parmi eux.elles, 42% l’ont perdu à cause de la crise sanitaire. Pour les autres, le temps de travail a augmenté pour 30% d’entre eux.elles, est resté inchangé pour 47% d’entre eux.elles et a diminué pour 23% d’entre eux.elles.






mise à jour le 9 juin 2021


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