Les représentations coloniale ont façonnée un imaginaire érotique qui a longtemps habité les arts du spectacle et qu’il est nécessaire aujourd’hui de déconstruire. C’est un enjeu politique au cœur des créations contemporaines de la postcolonie qui tentent de faire advenir un « autre corps », une corps décolonial, libéré des préjugés et des fantasmes exotiques et de partager une vibration au monde encore inédite. Nous tenterons de définir le territoire de l’éroticolonie et les figures fantasmées qui le peuplent pour mieux analyser les esthétiques de marronnage (dramaturgiques, scéniques, plastiques, chorégraphiques, vidéo…), qui entreprennent de le déconstruire aujourd’hui. Ce séminaire transdisciplinaire sera donc l’occasion de revenir sur plusieurs concepts esthétiques de la postcolonie. Ce cycle doctoral est constitué de 3 séances.
Programme disponible en janvier 2021 sur iret.fr.
Les séances auront lieu en mars 2021,
les vendredis de 14h30 à 18h30
en visioconférence
le lien sera transmis par le professeur
Inscription obligatoire auprès de Sylvie.chalaye@sorbonne-nouvelle.fr
1. Vendredi 12 mars : Dé-jouer l’éroticolonie : Exhibitions coloniales et nouvelles esthétiques scéniques, plastiques et performatives. La Venus Hottentote et ses avatars contemporains
2. Vendredi 19 mars : Dé-jouer l’éroticolonie : « Les Indes Galantes» (Rameau / Cogitore / Dembélé ) et le krump. Invitée : Bintou Dembélé (à confirmer).
3. Vendredi 26 mars : Dé-jouer l’éroticolonie : Race et théâtre : un impensé politique. Invité : Edouard Montoute qui présentera « Ma Dame aux camélias » (à confirmer)
Vous pouvez aussi assiter aux autres séances indiquées dans le programme ici [DOCX - 331 Ko]
(Salle de recherche 2
mise à jour le 1 mars 2021