Présentation :
Dans quelle mesure, comment, et à quelles fins des lieux – le musée, le théâtre, la bibliothèque, la liste restant ouverte –  peuvent-ils impulser, élaborer ou modeler de la pensée ? Quels sont les enjeux, les bornes, les moyens, les effets de ces dispositifs ?

Il semble aujourd’hui pertinent de comparer ces perspectives dans un cadre commun et d’envisager plus généralement le rapport de la pensée au lieu. Qu’est-ce qui fait la matière (l’objet, les contenus, la forme, la dynamique) de cette pensée in situ ? Est-elle spécifique au lieu ? Comment la décrire, comment la caractériser ? A quels moments, et de qui, émerge-t-elle ? Est-elle partageable, partagée, collective ?

Les trois journées de ce colloque (s’inscrivent dans un programme de recherche plus vaste, intitulé « ces lieux où l’on pense ») viseront, à partir d’une collecte de cas concrets, c’est-à-dire de lieux spécifiques – musées, bibliothèques, théâtres et autres dispositifs scéniques (danse, performances, marionnettes, cirques), mais aussi parcs ou jardins publics, etc. –de mettre en évidence, ensemble, les points de convergence et les lignes de partage entre ces différents objets, de développer des outils d’analyse visant à construire un cadre d’analyse commun.