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Delphine de Swardt est lauréate du Prix de la Nouvelle 2012

le 10 octobre 2012

Delphine poursuit une thèse sous la direction de Marie-Dominique Popelard et bénéfice d'un contrat CIFRE. Elle est lauréate du Prix de la Nouvelle 2012...

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Pouvez-vous vous présenter ?

Mon parcours à la Sorbonne Nouvelle a d’abord commencé au département : Institut d’Etudes Théâtrales, Deug puis Licence. Par le biais des enseignements libres à l’époque, j’ai pu découvrir certaines disciplines du département : Institut de la Communication et des Médias, département voisin et affinitaire au sein de l'UFR Arts & Médias. J’ai décidé de faire un Master dans ce champ universitaire et c’est alors que j’ai rencontré le professeur Marie-Dominique Popelard. C’est pour suivre son approche communicationnelle de l’art et sa perspective pragmatique des enjeux de la communication que j’ai entrepris une thèse sous sa direction.

Quel est votre domaine de recherche ?

J’étudie le parfum selon un point de vue à la fois esthétique et pragmatique. Esthétique car on ne peut ignorer que le parfum peut fonctionner aujourd’hui comme une œuvre d’art. Pragmatique, car le parfum est l’objet de nombreux usages, médiatiques, interactionnels, narratifs etc... Et selon ces usages, différents mécanismes symboliques le saisissent.

Vous bénéficiez d'une bourse CIFRE ? Pouvez-vous nous en rappeler le principe?

La bourse CIFRE est un contrat de trois ans passé entre un doctorant, une entreprise et l’université. Ce contrat permet de financer les recherches de l’étudiant pour sa thèse. L’entreprise bénéficie ainsi d’une expertise universitaire sur un sujet qu’elle souhaite explorer, tandis que l’étudiant rencontre des questions concrètes dans un contexte réel. C’est aussi une porte d’entrée vers un univers professionnel que le jeune chercheur souhaite intégrer à terme.

Présentez-nous l’entreprise qui vous accueille. Quel bilan tirez-vous de cette expérience ?

L’entreprise qui finance mes recherches est IFF (International Flavors and Fragrances). Il s’agit d’une société de composition de parfums qui emploie, entre autres, les créateurs qu’on appelle « nez ». De grande dimension, cette société m’a permis de découvrir beaucoup de métiers relatifs à la création de parfums. J’ai pu ainsi interroger des experts de différentes compétences. Rencontrer ces acteurs de l’industrie en dehors d’un contrat passé avec l’entreprise aurait été bien plus difficile, et l’information récoltée aurait sans doute été plus partielle.

Le jury vient de vous décerner le premier prix du  Prix de la Nouvelle, pourquoi avoir décidé de participer ?

A l’université, tout étudiant écrit énormément, la rédaction est son lot quotidien, a fortiori en thèse, mais basculer dans un registre fictionnel était une forme de récréation. Sans m’éloigner trop de mon sujet j’ai pu laisser aller mon imagination, ce que la rigueur du travail de recherche ne permet pas toujours. Dans une nouvelle, comme dans le travail universitaire, la quête est si possible celle du mot juste et le thème de cette année, « Presque », résonnait fortement pour moi dans cette problématique. Souvent on y est « presque » mais on sent qu’il y a mieux ou plus, il ne faut pas lâcher mais persévérer. L’insatisfaction est souvent un bon moteur de recherche.

Que représente ce prix ?

Je suis très honorée d’avoir reçu ce prix. L’écriture est très importante aussi bien dans mes activités universitaires que d’entreprise. J’espère, une fois la thèse finie, continuer à lui accorder dans ma vie professionnelle et personnelle une place majeure. Je prends ce prix comme un encouragement.

 Consultez le portrait vidéo de Delphine



Type :
Portrait, -

mise à jour le 7 octobre 2015


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