Melodrama has seemed a contradictory term.  On one hand a special genre for suffering women, on the other hand a genre of blood and thunder action; on one hand failed tragedy, on the other hand the pathos of an age that seeks a hidden moral legibility. Melodrama is unruly, it what Henry James, speaking of Uncle Tom’s Cabin, called a leaping fish that alights in many media but continually eludes our grasp. Considered as a mode, not a genre it has been seen by many scholars to dominate not only the popular drama of the nineteenth century, but also Hollywood cinema and television—Peter Brooks’s  pervasive, nineteenth century “melodramatic mode” gave us much to admire in melodrama beyond a failed aspiration to be tragedy. However, in Brooks’s schema melodrama’s presumed "excess" has prevented it from being understood as the norm of popular entertainment, not its deviation. My talk argues for the normalization of the term melodrama as the major mode of popular stage, film and television and for the abolition of the term "classical" as an ahistorical misnomer.

Des études de réception aujourd'hui : le cas de la télénovela et de sa réception dans des plates-formes digitales

Les études de réception sont depuis déjà presque quarante ans un champ de recherche en plein essor dans le domaine de la communication. Beaucoup de ces travaux furent traversés par une question : une réception, une lecture, une consommation ? En Amérique latine, des études de réception ont été consacrées au genre de la télénovela, à cause de l'importance, commerciale et industrielle, du genre pour la région, et de l'intérêt général de l'université latino-américaine pour les cultures populaires. En effet, même si la télénovela est un divertissement consommé par de plus amples audiences, le feuilleton télévisé s'enracine aux matrices culturelles qui mettent en jeu fondamentalement la mémoire narrative des secteurs populaires. Jusqu'à la divulgation à grande échelle de la communication assistée par ordinateur [computer mediated communication], les téléspectateurs ne sont pas eux-mêmes considérés comme « fans ». Ce qui a commencé depuis 1995 avec les forums de téléspectateurs se prolonge aujourd'hui dans les plates-formes digitales où les amoureux du feuilleton télévisé se rendent, comme Facebook et Twitter. Dans ces zones, où certains considèrent qu'il est possible de trouver une hybridation entre l'oralité et l’écriture, il y a des continuités entre les anciennes pratiques « face à face », mais aussi de nouvelles possibilités, comme l'écriture de « fan fiction », des histoires écrites par des fans à partir des textes de l'industrie culturelle. Quels sont les nouveaux problèmes que posent les plates-formes digitales aux chercheurs en sciences de la communication ?

Politics claims to be a serious business, political actors want to be judged by issues rather than image. And still, appearance matters, working differently for women and men.
In politics as in everyday life, clothing is used to construct and convey a certain image of a person. Media reporting pays attention to clothing and other aspects of appearance which earns them accusations of preferring images to issues. Finally, appearance may serve voters as a reference when making up their mind whom to vote for.
Taking these aspects together, this presentation discusses the role of clothing in political life, with a special emphasis on differences for female and male politicians.

Les représentations des drames grecs antiques pendant les dernières décennies du XXe siècle ont connu une prolifération importante. Pourtant, l’intérêt pour ce répertoire a une assez longue et intéressante histoire qui, dès les débuts, a posé plusieurs problèmes aux créateurs de la scène. Le problème de l’espace scénique, entre autres, devait devenir l’un des facteurs les plus importants pour ces spectacles ; la forme de l’espace, l’utilisation des lieux historiques et des théâtres antiques pour les représentations ont constitué dès le début des préoccupations centrales. La conférence tentera de retracer l’histoire des mises en scène du drame grec antique, des tragédies et des comédies, en Europe du XIXe au XXIe siècle, en mettant l’accent sur quelques-unes des représentations les plus marquantes, dans leur rapport avec l’évolution de l’art de la mise en scène.

L’architecture a accompagné l’humanité à travers les âges, elle a été à la fois l’inspiration et la concrétisation des fantasmes humains. Par ses formes elle a modelé la nature du monde et par son fond elle a changé le vécu des individus et des groupes. Avec la mondialisation de la communication et l’information en instantané, l’architecture se retrouve immergée dans un espace sans lieu et dans un temps indéfini. Elle est au centre des conflits culturels et identitaires, entre l’utopie des « citoyens du monde » et la frustration des angoisses existentielles. Et pourtant, le déni de globalisation prôné par certains groupes n’a pas été accompagné nécessairement par un déni de « l’architecture mondialisée ». Ce qui fait de cette art un médiateur culturel et civilisationnel signifiant.

Beyrouth est une de ces villes séculaires, qui a longtemps été un médiateur entre Orient et Occident. Pour recouvrer ce rôle après une guerre destructrice, doit-elle nécessairement choisir entre une « identité architecturale collective » et un trésor patrimonial six fois millénaire ?