Université de Genève, Faculté des Sciences de l'Éducation Collaboration avec Laurent Filliettaz, du groupe
« Langage Action Formation ». Il existe, entre les deux équipes, parisiennes et suisses, un intérêt commun pour les processus interactionnels en situation de formation et/ou d'enseignement tels qu'ils se déroulent dans les contextes où on les observe, dans une visée compréhensive des pratiques et des conduites d'enseignement. C'est pourquoi, nous avons collaboré, depuis quelques années, de manière réciproque, à différentes journées d'étude, publications ou encore soutenance de thèse.
Notre équipe s'intéresse à ce qui préside à ces conduites effectives (telles qu'on peut les observer du moins), c'est-à-dire à leur(s) dimension(s) cachée(s) (choix, motifs, modes d'appropriation, représentations, pensées) en provoquant des données de nature réflexive (verbalisations sur l'activité). Celles-ci, confrontées aux interactions et activités effectives, permettent de reconstruire les logiques, de donner une épaisseur psychologique et praxéologique à l'action d'enseignement et donc de la comprendre d'autant mieux. Dans cette perspective, nous cherchons à déterminer certaines propriétés de l'agir professoral, certains modes d'action. Le but de ces travaux est à plus long terme de pouvoir réorienter les programmes de formation des enseignants vers une prise en compte de ces dimensions cachées dans le processus formatif.
De leur côté, les recherches suisses de l'épique « Langage Action Formation » (LAF), et en particulier du groupe « Interaction et Formation » dirigé par Laurent Filliettaz, poursuivent sensiblement les mêmes préoccupations, mais selon des modalités et des moyens différents, et surtout selon une visée plus élargie, puisque ce sont souvent les contextes de travail qui sont privilégiés (hôpital, industrie pharmaceutique, formation professionnelle à l'enseignement et plus récemment formation professionnelle aux métiers techniques).
Publications conjointes entre les deux équipes