Philosophe et écrivain béninois, Stanislas Spero Adotevi a enseigné la philosophie et l’anthropologie à Paris et au Bénin où il a également assuré de nombreuses fonctions au sein du gouvernement, dont celle de ministre de l’Information puis de ministre de la Culture.Il a occupé de nombreux postes de direction au niveau de la politique patrimoniale africaine, tant à l’échelle nationale qu’internationale, et exercé une carrière de fonctionnaire international au sein de l’Unicef.

Née dans l’extrême nord du Cameroun, Djaïli Amadou Amal est peule et musulmane. Mariée à 17 ans, elle a connu tout ce qui fait la difficulté de la vie des femmes au Sahel. Devenue écrivaine, elle s’est affirmée en tant que militante féministe à la tête de l’association « Femmes du Sahel ».
Conteuse hors pair, lauréate du prix de la Meilleure auteure africaine 2019 et du prix Orange du livre en Afrique 2019, Djaïli Amadou Amal a remporté le prix Goncourt des lycéens pour Les Impatientes (Emmanuelle Collas, 2020).

Citoyenne helvético-suédoise née aux États-Unis, Barbara Hendricks a obtenu sa licence de musique à la Juilliard School of Music de New York, après avoir été diplômée en mathématiques et en chimie. En 1974, elle fait ses débuts à l’opéra et en récital aux États-Unis et en Europe. Elle s’est produite sur les plus grandes scènes sous la direction des plus grands chefs de notre époque. Récitaliste active, elle s’est distinguée dans le répertoire du lied allemand, mais aussi pour sa défense de la musique française, américaine et scandinave.

Dora Maria Téllez est une figure politique majeure du Nicaragua. Engagée dans le Front Sandiniste de Libération Nationale (FSLN) depuis 1973 – un mouvement de lutte contre la dictature de la dynastie Somoza quasi ininterrompue de 1936 à 1979 – elle est promue commandante de la révolution à l’âge de 22 ans, pour ses capacités tactiques et son courage au combat. Elle devient ministre de la santé dans le gouvernement sandiniste (1979-1990). Son action à la tête de ce ministère est saluée par le prix spécial de l’ONU (éducation, science, culture) pour les progrès exceptionnels réalisés. Elle agit aussi activement en faveur des droits des femmes et des minorités sexuelles, malgré l’opposition des courants réactionnaires de l’Eglise catholique. Elle est, depuis le 13 juin 2021, l’une des prisonnières politiques du régime nicaraguayen.