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Arnaud Rykner : Romans, Théâtre, Radio, Mises en scène

Romans (Rouergue/Actes Sud) :

-   L'Île du lac (coll. La Brune, parution : mars 2023)
   Le Figaro littéraire du 3 mai 2023, « Dans un bol de thé », Alice Develey : « Quelque part, dans des montagnes japonaises, se trouve un lac, et au milieu de ce lac, une maison dans les bambous. Une barque se balance, tout est calme, mort. « Tout se dissout – jusqu’au brouillard qui s’efface déjà dans la lumière qui monte. » Soudain une main apparaît. Un homme. Est-il le premier ou le dernier des hommes ? Les mots d’Arnaud Rykner ricochent sur le papier comme des gouttes de pluie. L’homme taille un bambou et recommence. Il lance un hameçon et recommence. Il y a quelque chose de théâtral dans ses gestes. Sa vie ressemble à une danse immobile. Il contemple le monde, les oiseaux et le temps qui passe. C’est comme si Beckett avait écrit des haïkus. Un livre qui se savoure avec la lenteur d’une gorgée de thé brûlant. »
Entretien vidéo, librairie Mollat : ici
Entretiens vidéo, site éditeur : 1, 2, 3, 4, 5, 6


-   Dans la neige (coll. La Brune, parution : mars 2016)
Entretien vidéo, Librairie Mollat : Voir
Emission "Entre les lignes" (55 min, RTS/Radio Télévision Suisse, 6.4.16), Ecouter la 1ère partie [MP3 - 25 Mo]Ecouter la 2e partie [MP3 - 26 Mo]
Emission "Parole d'auteur" (40 min, Radio Présence, 23.5.16),
 

Festival "Les Petites fugues", concert-lecture du 18.11.17, Moulin de Brainans, Voir

-   La Belle Image (coll. La Brune, 2013).
Dossier de presse complet.
[PDF - 147 Ko]
« Du jour au lendemain » (France-Culture, 27.9.13)
 

 « Un autre jour est possible » (France-Culture, 14.10.13)
« Lire à 2 voix »   (Fréquence Protestante, 10.09.13)

-   Le Wagon (coll. La Brune, 2010 ; rééd. Actes Sud, coll. Babel, 2013). Prix Jeand'heurs 2011. Traduction italienne : Il Vagone, Mondadori, 2012. Traduction anglaise : The Last Train, Snuggly Books, 2020.
Dossier de presse complet [PDF - 280 Ko]
« Du jour au lendemain » (France-Culture, 22.10.10)
 

« Chemins et détours » (Judaïque FM, 12.10.10)
 

Radio Mon Païs (6.10.10)
 

« Page à page » (Radio Occitanie, 25.11.10)

Enfants perdus (coll. La Brune, 2009)
Dossier de presse complet
« A plus d'un titre » (France-Culture, 19.2.09)
 

« Page à page » (Radio-Occitanie, 5.3.9)
 

« Parole d'auteur » (Radio-Présence, 16.3.09)
 


 -  Nur (coll. La Brune, 2007 ; rééd. coll. Babel, 2008)
Dossier de presse complet [PDF - 149 Ko]
« Le choix des livres » (France-Culture, 13.3.07)
 

« Tout arrive » (France-Culture, 15.3.07)
 

« Du jour au lendemain » (France-Culture, 29.5.07)
 


 - Blanche (coll. La Brune, 2004)
Dossier de presse complet [PDF - 162 Ko]
« Multipistes » (France-Culture, 16.1.04)
 

« Le Livre du jour » (France-Culture, 23.1.04)
 


 -  Je ne viendrai pas (coll. La Brune, 2000)
Dossier de presse complet [PDF - 124 Ko]
« Multipistes » (France-Culture, 13.11.00)
 

 « Du jour au lendemain » (France-Culture, 24.1.01)
 


 -   Mon roi et moi (coll. La Brune, 1999)

Théâtre :
- Dedans dehors, publie.net, coll. ThTr, 2015.
Lecture-performance (extrait de Dedans Dehors, Le Cent, 26.11.2015)
- Pas savoir, préface de Claude Régy, Besançon, Les Solitaires Intempestifs, 2010.
Lecture-performance (extrait de Pas savoir, Québec, 16.5.2012)

Conte illustré :
- Ligne de chances. Fantaisie anthologique en pays Espernel, mise en image par Franck Secka, Editions du Rouergue, 2012.
« Pas la peine de crier » (France-Culture, 7.1.13)

Vidéo :
- Les Marcheurs, 2004, 12'.

Fiction radiophonique :
- J'appelle, réalisation : Blandine Masson. Prod. : France-Culture. Première diffusion sur France-Culture le 29.03.02.
 


Récit internet :
Avion, taxi, car, camion.

Mises en scène :
La Voix Humaine (Cocteau, CMT, Paris, 1987) ; Tropismes I (d'après Sarraute, La Ménagerie de verre, Paris, 1993) ; Tropismes II (d'après Sarraute, Le Maillon, Strasbourg, 1994) ; Aucun regard (Dominique Hubin, création, Théâtre National de Toulouse, 1999) ; Les Aveugles (Maeterlinck, TNT, Toulouse, 2001 - Ecouter [MP3 - 8 Mo] : Multipistes, France-Culture, 30.4.2001) ; Dans la solitude des champs de coton (Koltès, Théâtre du Pavé, Toulouse, 2010)
Assistant et dramaturge de Claude Régy, de 1989 à 1995.
 
Extraits de presse :
Dans la neige (2016) :
« À lire Dans la neige, bref récit produit par une identité vacillante, on peut songer à Hölderlin dans sa tour, au Nerval d’Aurélia et pourquoi pas à la fin tragique de Kleist. Ce personnage saisi à bout touchant par Arnaud Rykner ne se prénomme pas Joseph par hasard. N’est-il pas celui qui, dans la Bible, fut vendu par ses frères ? Dans le roman, c’est sa sœur qui est la cause de l’enfermement. Le texte constitue une prouesse littéraire dans la mesure notamment où, au cours du mouvement d’oscillation de la psychose, sont mêlés les pronoms personnels. » (Muriel Steinmetz, L’Humanité, 10 mars 2016) ; « Avec Dans la neige, Arnaud Rykner rejoint Le ravissement de Lol V. Stein de Marguerite Duras, ou le saisissant monologue 4.48 Psychose de Sarah Kane mis en scène par Claude Régy en 2005, avec une Isabelle Huppert figée dans l’immobilité en bord de scène, projetant vers la salle, d’une voix atone, un texte adoptant « une structure apparemment brisée et schizophrénique », présentant « un matériau sans commentaire » et demandant « au public de se fabriquer sa propre réponse » à propos du désespoir et du suicide qui obsèdent le personnage. (Aliette Armel, « La vie en livres » (http://aliette-armel.blogs.nouvelobs.com/tag/dans+la+neige) 1er mars 2016) ; « Un récit intérieur complètement imaginaire présenté et amplifié par une structure narrative très réaliste et expressive, capable d'approcher au plus près, au plus juste l'égarement du personnage, de saisir intensément le détachement, la solitude, la mélancolie, la sensibilité qui l'animent. Et la joie, "juste être là à être bien c'est tout ce qu'il y a". […]Epurée, avec la volonté de rappeler sans cesse qu'elle est une langue intérieure uniquement destinée à  soi-même, immédiate et spontanée, simple, sans nécessité d'être ajustée à la parole,  l’écriture d'Arnaud Rykner communique pourtant avec le lecteur. Certes, de manière assez inattendue mais entêtante et subtile.[…]  C'est tout. C'est fort. Très fort. » (Cécile Pellerin, 12 mars 2016, https://m.actualitte.com/n/63953; « Le personnage réinventé par Arnaud Rykner tire sa force de son dépouillement, de sa solitude, de la richesse intérieure que l’on devine sous sa misère apparente. On le sent à l’écart, marginal, inclassable, fragile, mélancolique, solitaire, pauvre, nomade, vierge, rêveur, détaché des biens matériels et effrayé à l’idée de réussir quelque chose. Ce beau personnage empreint d’une vraie sagesse et d’une totale simplicité est un promeneur absolu qui voudrait élever la marche à pied au rang d’un art de vivre. Son corps passe dans la langue. […] On se croirait dans une pièce montée par Claude Régy, pour la sobriété minérale du récit ; et pour cause : il fut son assistant. Le ton est si juste, la distance si mesurée, qu’on en est saisi du début à la fin, quand Joseph se sent enfin si léger qu’on le croit prêt à s’envoler. » (Pierre Assouline, in La République des livres, 8 avril 2016, http://larepubliquedeslivres.com/appel-aux-sains-desprit/)

La Belle Image
(2013) : « […] cette his­toire est avant tout celle de la révolte d'un écri­vain contre le sort réservé à un individu confronté à d'autres individus, qui forment ce qu'on appelle communément « la société ». La­quelle n'intéresse pas Rykner, dit-il. Lui, ce qui le passionne, c'est la psychologie de ses person­nages, se glisser dans leur tête et dans leur peau. Formidable privilège du romancier, souffrance aussi, apparemment, et perpétuel questionne­ment. Rykner est un écrivain au cutter, qui va au cœur des choses sans effets de manches. » (J.-C. Périer, Livres Hebdo) ; « Très original dans sa forme, La Belle image renoue avec un genre littéraire délaissé, qui a fait les belles heures du XVIIIe siècle, le roman épistolaire, que l'auteur a su moderniser. Les interventions du nar­rateur et de son correspondant font l’impasse sur le factuel pur, insistent finalement assez peu sur les retours en arrière. En revanche, Arnaud Rykner pose les bases de l'incommunicabilité, du gouffre qui isole les êtres dans leur subjectivité. » (F. Manonni, Le Matricule des anges) ; « Inspirée de la correspondance réelle que l’universitaire et écrivain Arnaud Rykner a entretenue avec un prisonnier, laquelle s’est prolongée lorsque l’homme a eu fini de purger sa peine, La Belle Image, revendique pourtant son statut de fiction. Non seulement parce que les lettres des deux épistoliers ont toutes été réécrites, mais surtout parce que ce sont les pouvoirs, vertus et risques de la fiction qui sont sans cesse mis à l’épreuve dans cet échange. Les deux protagonistes se livrent l'un à l'autre mais, surtout, s'imaginent, se devinent et se découvrent, dans leurs silences respectifs. [...] D’une écriture tendue, non exempte de lyrisme, où sourd la colère de l’universitaire, le roman rend sensibles l’impasse dans laquelle se trouve l’ancien détenu aussi bien que la déstabilisation suscitée, chez son interlocuteur, par cette rencontre avec un possible alter ego. » (F. Bouchy, Le Monde, 26.9.13) ; « La réflexion sur le langage est centrale dans l'œuvre d'Arnaud Rykner, et l’on ne s'en étonne pas lorsque l’on sait que l’auteur – dramaturge, metteur en scène et romancier - est également spécialiste de Nathalie Sarraute. Cette réflexion est mise en scène, et en fiction, dans un récit à deux voix, réflexion sur le langage et son rapport au réel, qui trouve donc un lieu éminemment propice dans cette mise en narration simple et limpide, faisant jaillir des questions complexes et secrètes. » (G. Napoli, La Quinzaine littéraire)

Le Wagon (2010) : « Nous sommes au lendemain du Débarquement dans un convoi de déportés. [...] Tout est raconté de l'intérieur par un jeune homme de 22 ans.  [...] Le monologue qu'A.R. a composé est d'une remarquable économie de moyens ; il confinerait à la sécheresse s'il n'était à chaque page sauvé par la tension qui s'y déploie sans faiblir ; on dira qu'on n'en attend pas moins de l'auteur d'un sixième roman, encore qu'une telle maîtrise sur un sujet aussi délicat ne soit pas si courante ; le mot de trop s'y voit davantage qu'ailleurs. Les dialogues sont à l'os. » (Pierre Assouline, Le Magazine littéraire) ; « Ecrire à la première personne le « spectacle étrange » de ce « peuple de zombies » était risqué. Rykner s'en est fort bien tiré. Cela tient sans doute à son style, d'une juste sobriété. Mais aussi à sa maîtrise d'une technique (le monologue) et d'un motif (le confinement), déjà présents dans de précédents romans, et qui s'imposent ici avec une évidente nécessité. » (T. Wieder, Le Monde) ; « Avec une écriture simple et d'une incroyable densité, sans pathos mais où percent l'angoisse et l'horreur, A. R. décrit comment, au fil des heures, ces hommes, dont beaucoup de résistants, deviennent une masse indistincte, perdant leur singularité d'être humain, soumis au pire et parfois capables du pire. [...] En ce début de XXIe siècle où disparaissent les derniers témoins, les récits écrits par les victimes commencent à faire place à la fiction. Le Wagon s'inscrit dans cette nouvelle lignée. Sans rien trahir. » (AFP)

 Enfants perdus (2009) :  « Comment sur un thème mille fois abordé par les romanciers, à savoir le très périlleux passage d'un garçon de l'enfance à l'adolescence, parvenir à être original, à toucher le lecteur ? C'est cette gageure que réussit A. Rykner, écrivain délicat dont on avait pu apprécier le talent dans ses quatre précédents romans. [...] Avec une grande subtilité, une louable économie de moyens, A.R. déroule les fils multiples de son récit, nous conduisant à un drame qu'on pressent, sans pathos aucun, comme si tout cela était inéluctable. » (J.-L. Perrier, Livres Hebdo) ; « Le ton, le rythme intérieur, la façon de restituer sans peser « la tristesse toujours possible des enfants », le développement des séquences dans une sorte de torpeur douce frangée de peur diffuse, mais sans peser une fois encore, où l'extrême clarté de l'expression file une sorte de rêverie amniotique, n'a laissé de me toucher par sa gravité et la lumière de ses mots, la puissance d'évocation de ses scènes ou de ses images [...]. Rien ici de la suavité factice d'une enfance idéalisée autour du mythe de l'innocence, mais le récit d'une sorte de fatal arrachement à la vie de l'enfant mystérieux... » (J.-L.Kuffer, 24 heures, Lausanne); « J'ai lu Enfants perdus, le dernier roman d'A. Rykner, comme une sorte de mise en résonance de la voix intérieure de Marguerite Duras. Homme de théâtre, A.R. a abordé Duras en universitaire, particulièrement dans des essais parus chez Corti. Son écriture romanesque, qui s'exprime dans des textes brefs, intense, vibrante d'émotion, extrêmement économe de moyens, presque blanche est puissamment personnelle. L'écho durassien que je trouve dans ses livres n'a rien à voir avec une influence, une interprétation, une adaptation. Ni même une appropriation. C'est une manière d'être avec le langage, mais aussi avec les lieux et les personnages, à distance tout autant qu'en intimité profonde [...]. Lorsque j'ai ouvert le livre d'Arnaud Rykner [...] j'ai entendu le silence, entre les êtres, et la violence qui sourd, dans les jeux des enfants, dans le corps de l'enfant, contre soi et contre le bois de l'arbre, la violence venue de la peur, la violence venue de plus loin que soi, qui tend les relations entre les êtres, qui les habite de l'intérieur et noue le tragique final, laissant le lecteur du livre hébété par ce qu'il a ressenti d'une part de l'humanité qui reste d'ordinaire cachée. » (Aliette Armel, nouvelobs.com) ; « Courtes, précises, rythmées, les phrases d'A.R. (qui avait laissé une si forte impression lors de son précédent opus, repris à l'été 2008 en poche chez Babel : Nur était aussi un enchantement des sens). Et l'on retrouve ici l'affirmation de ce ton unique dans un récit figé dans une époque et qui bascule, tous les étés, dans cet éternel recommencement... [...] Poétiquement emporté, le style de ce récit marque en profondeur le souvenir et laisse une petite voix danser dans votre oreille alors que la lecture est finie. » (François Xavier, LeMague.net)

Nur (2007) : « Ce texte bref, fulgurant, volontiers incantatoire, s'écoute autant qu'il se lit. Car c'est une voix dont il s'agit. Une voix d'une vibrante intensité, infiniment présente malgré sa distance, infiniment dense et urgente. [...] Romancier, metteur en scène, Arnaud Rykner dit cette histoire d'un amour absolu et impossible, où les mots très vite trouvent leurs limites, où les corps seuls parlent au-delà du silence, où les amants se perdent autant qu'ils se trouvent. [...] Les mots, A.R. les ose. Par la grâce de sa phrase, aussi puissante que sensuelle, plus aucun geste n'est banal, chaque détail devient bouleversant.(M. Abescat, Télérama) ; « C'est un texte sensuel et sensible. Avec des images ineffaçables (la grotte, l'art pariétal...[...] L'histoire de Nur est cela seulement : une passion fixe dont il faudra se défaire pour rentrer en Occident, et retrouver une autre femme aimé. Seulement cela, oui, mais c'est fou ce qu'il passe d'intensité dans ces quelques pages. » (Florence Noiville) ; « Peut-on dire l'absolu de l'amour avec des mots ? C'est ce que tente ce bref récit d'A. Rykner, admirateur de N. Sarraute [...], auteurs d'essais littéraires au Seuil et chez José Corti et de trois romans aux éditions du Rouergue, dont le remarqué Blanche paru en 2004. Ramassé, incantatoire, habité, Nur est un livre sensuel et mystique qui rend palpable la texture de la passion. » (V. Rossignol, Livres-Hebdo) ; « Arnaud Rykner déploie une mélopée érotique d'une grande pureté. Un dépouillement pour dire le désir d'où remontent quelques échos durassiens. Intensément beau dans sa brièveté. » (La Liberté, Suisse) ; « Malgré la densité et la fébrilité des sentiments, ce roman lyrique ne tient qu'en quelques pages. Un joyau de mots, « un bouleversement continu » ! (L'Express, Bruxelles)

 Blanche (2004) : « Lorsque nous avions invité A. Rykner pour la première fois Arnaud Laporte n'avais pas manqué de lui dire en quoi nous lui étions très reconnaissant d'être un véritable écrivain. En effet, son précédent roman Je ne viendrai pas offrait, déjà, aux lecteurs des sensations indicibles. [...] Trois ans après, cette écriture ne s'est pas tarie [...] une écriture qui est à la fois comme à nue et d'une extrême densité. Une écriture avec peu de mots où chaque mot n'en compte que davantage.» (France-Culture) ; «Avec une grande économie de moyens, un style superbe et limpide, A.R. nous plonge au plus profond du subconscient de son personnage [...] A.R. confirme avec Blanche son singulier talent littéraire.» (Livres Hebdo) ; « C'est une flèche brûlante qui part d'un point à un autre. Entre les deux, une expérience de l'épuisement, les commotions de l'esprit, la filature d'un corps devenu flottant, air, siffle ment, cœur et pompe de l'âme.» (E. Laugier, Le Matricule des anges); « Homme de théâtre, spécialiste de N. Sarraute, A.R., dans Blanche, son troisième livre de fiction chez le même éditeur, donne au monologue intérieur une puissance rare [...] Le texte d'A.R. vaut par la cohérence et l'intensité du discours intérieur. La voix que l'on entend, avec sa modulation, son rythme,sa brutalité, c'est comme si on la reconnaissait, comme si on l'avait déjà entendue, à l'état de rumeur... » (P. Kechichian, Le Monde)

 Je ne viendrai pas (2000) : « Quelquefois, très rarement, la lecture d'un livre bouleverse son lecteur au-delà de ce qui pourrait paraître raisonnable. Quelquefois, très rarement, un texte continue à vivre dans votre esprit, bien après que vous ayez refermé les pages qui le contiennent. Quelquefois, très rarement, on éprouve cette jubilation immense de découvrir un écrivain. En moins de soixante pages, A. Rykner a su définitivement s'imposer dans le cercle très fermé des véritables écrivains. Nous lui en sommes reconnaissants à jamais.» (A.Laporte, France-Culture) ; « Mais qui donc sont ces anges, obsédants comme des fantasmes ? A.R. a la plume légère - ce qui est normal pour un amateur d'anges - et dans le ton quelque chose qui rappelle la voix de Nathalie Sarraute. » (M.Gazier, Télérama) ; « Jeune auteur, Arnaud Rykner creuse un territoire difficile. Mais ses galeries sont magnifiques. Pour les découvrir et y venir, que le lecteur dépasse l'écueil d'une page blanchie à la chaux et travaillée au corps. » (M. Laffont, La Dépêche du Midi)

 Mon Roi et moi (1999) : « Le lecteur ne peut que reconnaître dans ce texte insolite et beauune évidence mate de l'expression du désespoir. » (T. Samoyault, Les Inrockuptibles) « La langue d'A.Rykner rend compte de la dualité [entre la tranquillité et la souffrance]existentielle en jouant sur les mots et sur les paradoxes, toujours poétiques comme peuvent l'être les aspirations à la liberté. » (Le Monde) « A.R., fidèle à ses maîtres en littérature contemporains, n'en donne pas moins une première œuvre de fiction forte et violente.» (C. Thorel, Ombres blanches).


mise à jour le 12 mars 2024


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    ©Philippe Matsas/Opale/Leemage



 
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